3 décembre – L’armée israélienne a enrichi mardi sa liste d’exactions, en assassinant une Palestinienne de 95 ans.
La doyenne des victimes de l’Intifada s’appelait Fatima Mohammad Hassan Abeid. Habitante d’Attara, un village proche de Naplouse et complètement bouclé depuis des mois par l’armée israélienne, elle se rendait en minibus à Ramallah, distante de quelques dizaines de kilomètres (de 40 à 100 kilomètres, selon les bouclages, tant le système d’apartheid routier est perfectionné dans la région) pour faire des courses en prévision de l’Aïd El Fitr, qui marque la fin du ramadan vendredi.
Arrivé à Ramallah, le chauffeur du minibus constate que le check-point de Surda a été fermé. Les fermetures de check-points sont en effet totalement aléatoires et arbitraires.
Le minibus fait alors demi-tour, à la recherche d’un autre point d’entrée dans la ville, le carrefour de Jawwal, indique The Palestine Monitor.
Citant des témoins visuels, celui-ci ajoute que les forces israéliennes en place à Jawwal ont attaqué le minibus, brisant ses vitres avec les crosses de leurs fusils. Puis elles ont ouvert le feu, tuant Fatima d’une ou deux balles dans le dos.
Deux autres passagères ont également été blessées par balles.
