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IRAK : LA SITUATION SE COMPLIQUE POUR LES BELLICISTES – ACCENTUONS LA MOBILISATION – TOUS DANS LA RUE SAMEDI 15 MARS

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10 mars – Malgré l’accroissement, jour après jour, de leur armada aux frontières de l’Irak, les gouvernements américain et britannique ont rencontré de nouvelles difficultés, au cours des dernières 48 heures, sur le chemin de la guerre.


Entre dimanche et lundi, les rodomontades sur la volonté américano-britannique d’attaquer même en l’absence d’un blanc seing des Nations-Unies ont ainsi connu quelques déconvenues, auxquelles il ne faut peut-être pas attacher d’importance excessive, mais qui soulignent néanmoins l’embarras croissant du parti de la guerre.

Aux Etats-Unis, le grand quotidien New York Times a publié pour la première fois un éditorial prenant carrément position contre une guerre « unilatérale » de la part de Bush et de son allié Blair. Dans le même temps, le père de George W Bush, l’ancien Président Bush lui-même, qui est tout sauf un homme de paix (ancien patron de la CIA, ancien leader de la Guerre du Golfe en 1991) a pris la parole en public pour prêcher la prudence à son fiston, et lui dire qu’il ne fallait pas y aller tout seul.

Mais c’est de Grande-Bretagne que les signes de fébrilité les plus apparents sont venus dimanche et lundi. Un Secrétaire d’Etat qui démissionne, le doyen de la majorité travailliste au Parlement qui condamne publiquement Blair, et, plus encore, un infléchissement certain du discours gouvernemental.

Finalement, ont déclaré Tony Blair et son ministre des Affaires étrangères Jack Straw, la date ultimatum du 17 mars fixée à Saddam Hussein avant de lâcher les bombes n’est pas aussi stricte qu’ils ne l’avaient dit trois jours plus tôt. Elle pourrait être reculée, et, surtout, elle ne serait plus synonyme de « désarmement complet ». « Il faudrait qu’à la date que nous allons retenir, Saddam Hussein nous ait démontré qu’il a bien l’intention de vraiment désarmer, quitte à ce que le processus lui-même prenne plus de temps », ont-ils dit en substance, se rapprochant ainsi du raisonnement tenu par les inspecteurs eux-mêmes.

Ce recul, réel mais qui a tout lieu de n’être que momentané, est largement dicté par des considérations de diplomatie diplomaticienne : faire savoir aux « indécis » (Mexique, Chili, Angola, etc.) qu’on prépare une résolution finalement assez soft, et que les pays qui ont d’ores et déjà dit « non » (la France, et Chirac l’a répété lundi soir), « nein » (l’Allemagne), « la’ » (la Syrie) ou « niet » (la Russie) sont, eux, les briseurs de la « sacro-sainte unité du Conseil de Sécurité ».

Mais il est en même temps un aveu de faiblesse.

Alors, ce n’est pas le moment de relâcher la mobilisation populaire contre la guerre.

TOUS DANS LA RUE SAMEDI 15 MARS ! !

A PARIS : TOUS A LA MANIFESTATION, DEPART 14H30 PLACE DE LA NATION (en direction de la Bastille par la rue du Faubourg Saint-Antoine, puis de la place du Châteler).

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