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ISRAEL REPAND DES PRODUITS CHIMIQUES TOXIQUES SUR LES BEDOUINS DU NEGUEV, DENONCE L’ONG ADALAH

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10 mars – Sans préavis, des hélicoptères de l’administration israélienne ont répandu la semaine dernière des produits chimiques, toxiques pour les récoltes et pour l’homme, sur quelque 1.500 dunams (150 hectares environ) de terres agricoles appartenant aux résidents d’Abda, un village « non reconnu » du Neguev, dénonce l’ONG palestinienne israélienne.


Au cours de l’opération, 10 enfants ont été intoxiqués par les produits, ajoute l’association.

L’avocat d’Adalah a protesté auprès du procureur général de l’Etat d’Israël, lui demandant d’ouvrir une enquête à propos de cette violation manifeste, par les services de L’Administration des Terres d’Israël (ILA), de la législation sur l’usage de produits toxiques, à des fins criminelles qui plus est.

Il y a un an déjà, la « patrouille verte » aérienne de l’ILA avait déjà détruit de la même manière des récoltes de Bédouins, après avoir pourtant adressé à Adalah des garanties écrites qu’elle ne le ferait pas.

Plus de 60.000 Bédouins Arabes, citoyens d’Israël, vivent dans la catégorie surréaliste de « villages non reconnus ».

Ces dizaines de villages ont en effet perdu,leur existence légale, quand, en 1965, le gouvernement israélien a rétroactivement décrété que les terres sur lesquelles ils sont édifiés sont inconstructibles, et appartiennent pour partie à l’Etat lui-même.

Une large majorité de ces villages existaient en réalité bien avant la proclamation de l’Etat d’Israël, en 1948. Mais dépourvus de statut, ils ne figurent pas sur les cartes officielles, n’ont pas de conseil municipal reconnu par l’autorité de l’Etat, et ne bénéficient quasiment pas de services publics : eau, électricité, lignes de téléphone, éducation, services de santé.

Le gouvernement israélien s’oppose en outre à tous développements d’infrastructures dans ces villages, interdisant de facto la réparation des habitations, le tracé de routes pavées, ou encore de système d’évacuation des eaux usées.

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