29 juin – Le Hamas et le Djihad Islamique ont officiellement proclamé dimanche une suspension de trois mois de toutes opérations militaires contre des objectifs israéliens, tandis que le Fatah faisait savoir qu’il annonce une trêve analogue, d’une durée de six mois.
Mais des représentants du gouvernement israélien ont tout aussi officiellement annoncé qu’ils refusaient la trêve proclamée par ces groupes, et que cela ne changerait rien à leur propre politique de répression, notamment les tentatives d’assassinat dites « ciblées » de militants palestiniens. Qu’elles atteignent ou pas leur objectif, ces tentatives d’assassinat s’accompagnent comme on le sait régulièrement de l’assassinat d’autres Palestiniens (femmes et enfants des militants visés, passants, etc.)
Dans un passé récent, les attentats perpétrés contre des civils israéliens ont d’ailleurs toujours été décrits, par les groupes qui les ont revendiqués, comme des représailles aux opérations israéliennes. Des sondages ont même montré qu’une partie importante de la population israélienne partageait une telle vision de la situation, et saluait comme une bonne nouvelle l’annonce d’un cessez-le-feu côté palestinien.
Mais Sharon, Netanyahou (un homme que fréquentent volontiers Nicolas Sarkozy et Dominique Srauss-Kahn) et le gouvernement israélien n’en ont que faire.
