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INTOXICATION : L’AGENCE FRANCE PRESSE (AFP) ABOLIT LE MUR

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26 juillet – (rédac CAPJPO) – L’Agence France Presse (AFP) a réussi samedi un tour de force, en niant l’existence du mur d’encerclement des populations palestiniennes de Cisjordanie, que même le plus grand soutien d’Israël, le gouvernement américain, critique désormais explicitement et publiquement.


On lira ci-dessous le texte intégral d’une dépêche de l’AFP.

Il s’agit de déclarations attribuées à un haut responsable israélien, s’exprimant courageusement sous le couvert de l’anonymat. Ce responsable nie l’existence d’un mur, et parle de « clôture de sécurité ». On n’en attendait pas moins de lui.

Mais le journaliste de l’AFP auteur de la dépêche utilise lui aussi des guillemets pour parler du mur, et, lorsqu’il s’exprime sans guillemets, écrit qu’il s’agit d’un ‘ensemble comprenant une clôture, des tranchées et des chemins de patrouille et dont la construction a débuté en juin 2002. Son but est, selon les Israéliens, d’empêcher les Palestiniens de s’infiltrer en Israël pour y perpétrer des attentats’.

En outre, le lecteur, comme vous pourrez le constater, est invité à comprendre que, pour l’AFP, le mur sépare Israël de la Cisjordanie, et pas qu’il éventre la Cisjordanie, comme le reconnaît George Bush lui-même.

Nous vous rappelons que l’AFP est une agence de presse et d’information dont les missions et le statut sont définis depuis plus de 45 ans par une loi de l’Etat. La loi impose ainsi à l’AFP des obligations d’exactitude et d’objectivité dans l’information du public, c’est-à-dire de tous les citoyens, abonnés ou pas à ses services. Au demeurant, le budget de l’AFP est assuré, pour 40%, par des subventions de l’Etat (c’est-à-dire du contribuable).

Nous vous invitons à téléphoner, écrire ou envoyer un email aux responsables, professionnels et déontologiques de l’AFP, dont vous trouverez les coordonnées ci-dessous. Il faut leur demander, courtoisement mais fermement, de rectifier la dépêche de manière explicite : pour ce faire, l’AFP doit écrire que le mur est objectivement un mur (ou des murs, ou des murailles, ou des murailles d’encerclement), qu’il s’agit d’une réalité physique, au même titre que la rotondité de la Terre, et qu’il était par conséquent erroné de n’employer ce terme qu’assorti de guillemets, comme cela a été fait dans la dépêche incriminée.

Agence France Presse, 13-15 Place de la Bourse, 75002 – Paris

Rédaction en chef : standard téléphonique 01.40.41.46.46, et demander qu’on vous passe la Rédaction en chef Etranger. La fonction est en principe assumée 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Email : redchef@afp.com

Président du Conseil d’administration : M. Bertrand Eveno, 13-15 Place de la Bourse, 75002 – Paris. Lui demander de porter votre courrier à la connaissance de l’ensemble des membres du Conseil d’administration (lequel comprend des représentants de l’Etat, de la presse, et des syndicats de personnels de l’agence)

Vous pouvez de même adresser un courrier au Conseil Supérieur de l’AFP (même adresse postale), gardien, aux termes de la loi, de la bonne exécution, par l’agence, de ses missions d’information objective.

Enfin, nous vous invitons à signer la pétition internationale contre la construction du mur (dont vous trouverez le texte sur notre site, entre autres).

DEPECHE AFP :

Le « mur est une obligation dictée par des impératifs sécuritaires » (Israël)JERUSALEM, 26 juil (AFP)

La clôture de sécurité érigée par Israël le long de la ligne de démarcation avec la Cisjordanie est « une obligation dictée par des impératifs sécuritaires », a déclaré samedi à l’AFP un haut responsable israélien, réagissant aux critiques du président américain George W. Bush.

« L’édification de cette clôture de sécurité n’a aucune connotation politique. C’est une obligation dictée par des impératifs sécuritaires : empêcher les attaques de kamikazes palestiniens contre Israël », a déclaré ce haut responsable qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat.

M. Bush a qualifié de « problème » l’édification de cet ouvrage reprenant, pour le désigner, le terme de « mur » que lui donnent les Palestiniens opposés à sa construction. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse vendredi à Washington après une rencontre avec le Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas.

« Je pense que le mur est un problème et j’en ai discuté avec Ariel Sharon », le Premier ministre israélien qui doit être reçu à son tour mardi à la Maison Blanche, a dit le président américain.

« Il est très difficile d’instaurer la confiance entre Palestiniens et Israéliens avec un mur serpentant à travers la Cisjordanie et je continuerai de discuter de cette question très franchement avec les Premiers ministres » palestinien et israélien, a ajouté M. Bush.

« Israël ne construit aucun mur. Ce sont les Palestiniens qui emploient ce terme. Et ils font beaucoup d’efforts pour convaincre le monde qu’il s’agit d’une espèce de mur de Berlin », a ajouté le haut responsable israélien.

« Il est dommage que le président Bush n’ait pas employé le terme correct de clôture de sécurité. Cette clôture est une nécessité et non un choix. M. Sharon expliquera cela au président Bush lorsqu’il le verra (mardi) » a-t-il poursuivi soulignant que « le président Bush avait toujours mis en avant le droit d’Israël à se défendre ».

Le « mur » est le nom donné à un ensemble comprenant une clôture, des tranchées et des chemins de patrouille et dont la construction a débuté en juin 2002. Son but est, selon les Israéliens, d’empêcher les Palestiniens de s’infiltrer en Israël pour y perpétrer des attentats.

Les Palestiniens estiment qu’il s’agit d’une tentative des Israéliens de s’approprier des territoires avant la création d’un Etat palestinien prévue par la « feuille de route » élaborée par les Etats-Unis, la Russie, les Nations Unies et l’Union européenne.
(FIN DE LA DEPECHE AFP)

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