11 octobre – Alors que les Etats-Unis viennent d’inclure des sites internet liés à une organisation juive extrémiste dans leur liste des organisations terroristes étrangères, le gouvernement français continue à autoriser non seulement ces sites, mais également les organisations paramilitaires leur correspondant en France.
Le ministère des Affaires étrangères américain vient en effet de citer quatre sites liés à une organisation juive extrémiste, le Kahane Chai (ou Kach), qui a été reconduit sur la liste des organisations terroristes la semaine dernière, avec 24
autres organisations. Ces quatre sites sont www.newkach.org, www.Kahane.org, www.Kahane.net and www.Kahanetzadak.com, selon un avis du département d’Etat publié la semaine dernière au journal officiel.
Ces sites sont considérés comme des paravents de l’organisation-mère, et donc potentiellement soumis aux mêmes sanctions :interdiction pour leurs responsables d’obtenir des visas pour les Etats-Unis, gel de leurs avoirs financiers, interdiction de lever des fonds aux Etats-Unis etc.Washington inclut fréquemment sur sa liste les différentes appellations d’un même groupe, ou ses ramifications politiques,
armées ou autres.
« C’est la première fois à notre connaissance que des sites internet sont désignés comme organisations terroristes étrangères » par
les Etats-Unis, a indiqué un responsable du département d’Etat.
Il faut souligner que les sites équivalents de la Ligue de Défense Juive, de la même filiation du rabbin Kahane que ceux qui viennent être interdits aux Etats-Unis, tout aussi violents et racistes, sont autorisés en France.
Plus grave encore, M. Sarkosy si sensible au problème du terrorisme, autorise l’existence de l’organisation elle-même, qui n’hésite pas à s’afficher en France avec ses drapeaux jaunes et ses matraques et à agresser tout ce qui critique la politique israélienne.
Ces nervis, au nombre d’une bonne centaine, paradaient ainsi mardi dernier devant la délégation générale de la Palestine au cris de « Pas d’Arabes, pas d’attentats » et faisaient à leur habitude la chasse au faciès, ceci avec la bénédiction de la préfecture.
