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APPEL AU SECOURS DU CAMP DE REFUGIES DE RAFAH DANS LA BANDE DE GAZA

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12 octobre – Depuis vendredi des dizaines d’hélicoptères et de chars pilonnent les camps de réfugiés de Rafah, dans la bande Gaza. On annonce 7 morts dont deux enfants et une cinquantaine de blessés.
Cette opération est une recherche de prétendus tunnels, une excuse qui prévaut en permanence pour les incursions dans Rafah et a eu pour résultats au cours des trois dernières années la destruction de centaines d’habitations.


« Quand on ne connaît pas Rafah, on peut croire que la construction de tunnel pour passer des armes depuis l’Egypte menace terriblement l’Israel mais la distance du quartier bombardé il est impossible de construire des tunnels pour passer la frontière.

Avant cette opération et au cours de la dernière semaine, la ville de Rafah et le camp de réfugiés (soit 140.000) personnes ont été isolés et complètement coupés des autres quartiers de la bande de Gaza. La totalité de la bande de Gaza a aussi été divisée en cinq zone complètement isolées par les check-points militaires et les barrages (qui inclut le village isolé en permanence de Mawasi).

Ce verrouillage a empêché nombre de patients d’atteindre l ‘hôpital et a augmenté la carence de médicaments dans les dispensaires que fournissent auprès les pharmacies du Ministère central de la Santé a Gaza. Des bonbonnes d’oxygène et des médicaments d’urgence sont partie des besoins les plus urgents.

Etant donné la situation, plusieurs dispensaires de Rafah sont dans l’incapacité de se débrouiller face au nombre de plus en plus grand de victimes.

Les stocks (de médicaments) sont épuisées à l’Hôpital d’Abu Yousef Al-Najar et dans d’autres centres médicaux qui couvrent les services d’urgence. L’hôpital d’Abu Yousef Al-Najar est petit et ne peut pas faire grand chose pour les blessés graves qui nécessitent des opérations importantes et des soins intensifs ; ces cas sont d’habitude envoyés à l’hôpital Européen (à 3km de là) et au Al-Shifa Hospital de Gaza (30 km de distance). Il est extrêmement difficile pour les ambulances de transporter des patients à l’hôpital Européen ou au Nasser Hospital en raison du récent bouclage de Rafah.

Les conducteurs d’ambulance en désespoir de cause passent par des vielles routes non pavées à la sortie de Rafah pour tenter d’évacuer les victimes gravement blessées et cela sous la menace d’un tank de l’armée israélienne et de mitrailleuses qui tirent contre quiconque essaie de contourner les check points. (Au moins un Palestinien a été tué alors qu’il essayait de passer le check point et plusieurs autres ont été blessés). »

Dr. Mona Elfarra
Union des comités de travailleurs de la santé de la Bande de Gaza

(traduit par Carole Sandrel)

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