12 octobre – Un projet de traité de paix israélo-palestinien, impliquant des membres de premier plan de l’opposition israélienne officielle d’une part, un ancien ministre de l’Autorité Palestinienne ayant reçu l’aval de Yasser Arafat d’autre part, était en voie d’être signé au cours du week-end à Amman (Jordanie), ont rapporté samedi soir des médias israéliens.
La délégation israélienne comprend en particulier les leaders travaillistes Avraham Burg et Amram Mitzna, qui travaillent dans le cadre d’un plan tracé par l’ancien ministre israélien de la Justice Yossi Beilin, indique-t-on de mêmes sources.
Leur principal interlocuteur palestinien est l’ancien ministre palestinien de l’Information Yasser Abed Rabbo, qui a reçu le feu vert de Yasser Arafat pour mener les négociations. Ce qui n’est évidemment pas le cas de la partie israélienne par rapport à son propre gouvernement, lequel a qualifié ses compatriotes négociateurs de « traitres ».
Le texte en voie de signature, indique le quotidien Haaretz, contient des dispositions très voisines de celles émises à Taba, en janvier 2001, mais qui n’avaient jamais été officiellement avancées par le gouvernement israélien, alors dirigé par Ehud Barak.
Elles comprennent la division de Jérusalem, le retrait israélien « pour l’essentiel » sur les positions d’avant juin 1967, la définition de frontières pour les deux Etats, ainsi qu’une acceptation du principe du droit au retour des réfugiés palestiniens, dans des limites confinées aux « cas humanitaires », ajoute le journal.
