7 mars – Les nouvelles en provenance du camp de réfugiés d’Aïda, près de Béthleem ne sont pas bonnes. La presse se tait mais l’armée israélienne continue à terroriser la population et notamment les jeunes du camp, les harcelant et les arrêtant sans la moindre raison, mais avec un objectif bien précis : semer la panique, en empêchant toute vie normale dans le camp et faire pression sur ces jeunes pour tenter de les transformer en « collaborateurs ». Telles sont les méthodes de l' »armée la plus morale du monde » et de son chef, Ariel Sharon, que notre gouvernement compte recevoir en avril prochain. Réagissons.
AbdelFattah Abu Srour, directeur du Centre culturel Al-Rowwad et de formation théâtrale du Camp d’Aida nous appelle une fois de plus au secours, en soulignant que nous avons raison de combatre le Mur de la Honte, mais qu’il ne faut pas oublier les autres exactions incessantes de l’armée israélienne, à Gaza, à Naplouse, à Aïda et dans bien d’autres lieux, qui se traduisent par la mort et l’arrestation de nombreux civils palestiniens, par les démolitions quasi quotidiennes de maisons, par les bouclages (le dernier en date a commencé jeudi et ne se terminera que lundi dans tout le pays, pour mieux permettre aux Israéliens de s’amuser pendant la fête de Pourim).
Notre solidarité avec les Palestiniens ne doit pas faiblir. Les responsables du centre culturel d’Aïda, dont une quinzaine d’enfants sont venus jouer en France l’été dernier « Nous sommes les enfants du camp », nous demandent de les aider à acquérir un centre culturel digne de ce nom pour pouvoir accueillir tous les enfants, les former aux nombreuses activités du centre (théatre, informatique, cinéma, français…). Ils sont aujourd’hui dans des locaux extrêmement exigus et souhaitent acheter un terrain de 1.000 m2 voisin du centre (à Beit Jala), pour y construire un batiment permettant d’offrir ces formations aux jeunes confrontés à une vie désespérante.
SOUSCRIPTION POUR LA CONSTRUCTION D’UN VRAI CENTRE CULTUREL POUR LES JEUNES DU CAMP DE REFUGIES D’AIDA
CAPJPO se joint à la Société des amis du théâtre al-Rowwad pour entreprendre de réunir la somme de 50.000 euros nécessaire à ce jour pour l’acquisition de ce terrain, après les premiers dons de généreux sympathisants.
Des bons de souscription de 10 à 50 euros sont disponibles (ils le seront notamment lors de notre grand meeting parisien du 17 mars), mais il est également possible d’envoyer des dons à l’ordre de la Société des amis du théâtre al-Rowwad, présidée par Jean-Claude Ponsin. Adresse : 24 rue Custine 75018 Paris. Tel :01 42 59 06 59 et 06 19 44 67 16. e-mail : ponsin@aol .com
Des prélèvements mensuels sont aussi faisables. Merci contacter Jean-Claude Ponsin pour toutes précisions.
Dès rédaction de la promesse de vente, sera fait un relevé du terrain par géomètre et une ou deux équipes françaises d’architectes exécuteront des plans d’exécution du nouveau centre, suivant les directives d’Al-Rowwad. Nous devrions donc être en mesure d’envoyer dès l’été une équipe de bénévoles pour démarrer le chantier avec une équipe palestinienne.
