14 mars – Deux attentats suicide ont fait douze morts, dont leurs deux auteurs, dimanche dans le port d’Ashdod, en Israël.
Les deux auteurs en étaient des lycéens palestiniens âgés de 17 ans originaires de Jabalyah, c’est-à-dire des jeunes dont le seul horizon, depuis leur naissance, était celui de ce camp de réfugiés de la bande de Gaza, bouclée quasi hermétiquement par Israël depuis maintenant plus de dix ans. Sans compter, bien entendu, la présence et la répression exercées par Israël à l’intérieur même de la bande de Gaza, avec ses colonies, ses militaires, et ses raids assassins, par air, terre et parfois mer.
Aucune information n’avait été donnée, dimanche soir, sur les moyens imaginés par les deux jeunes gens pour s’échapper de leur prison à ciel ouvert, et aller donner la mort à des travailleurs du port d’Ashdod, en même temps que la leur, à quelques dizaines de kilomètres de là.
Oui, les dirigeants israéliens fabriquent des kamikazes, et il le savent très bien.