17 mai – (communiqué CAPJPO) – Les stratèges du chantage à l’antisémitisme ont subi un revers, dimanche à Paris, quelques milliers seulement de personnes ayant ont répondu à leur appel, pour défiler dans les rues de la capitale.
La manifestation, organisée par le CRIF, ses « potes » de Sos-Racisme jouant dans l’affaire le rôle de poisson-pilote, avait pour objet de dénoncer l’antisémitisme, suite à une série d’actes antisémites : profanations de lieux de culte et de mémoire, agressions contre des personnes (un rabbin en costume de juif orthodoxe, un jeune portant une kippa ou une étoile de David) visiblement juives.
Elle bénéficiait du soutien de la quasi-totalité des dirigeants politiques, ceux de l’UMP, de l’UDF, des Verts et du Parti Socialiste notamment, et avait été précédée d’un battage médiatique considérable.
Pour « ratisser large », les dirigeants du CRIF avaient largement fait passer la consigne de ne pas répéter le scénario d’avril 2002, lorsque trois fois plus, peut-être même quatre fois plus de gens, presque uniquement juifs, avaient défilé sous leurs propres mots d’ordre, alliant défense du judaïsme et soutien à la politique, criminelle, du gouvernement israélien, aux cris de « Sharon, on t’aime ! »
Du coup, la base du CRIF, éduquée depuis toujours dans l’esprit sioniste selon lequel défense des Juifs et soutien à Israël sont inséparables, a substantiellement fait défaut dimanche.
A l’exception toutefois de quelques bandes qui n’ont pas résisté à la tentation d’agresser Noël Mamère, député maire Vert en Gironde. Après avoir été conspué et traité d’antisémite, celui-ci a été aspergé de ketchup et s’est s’est vu décocher des coups de pied par un groupe d’une dizaine de jeunes âgés de 16 à 18 ans..
Noël Mamère, qui a dû regretter le déplacement, a alors quitté la manifestation, vu « l’absence de service d’ordre » et la « forte hostilité » ambiante.
De fait, comme nous l’indiquions déjà la semaine dernière, l’idée même d’une manifestation contre l’antisémitisme organisée par le CRIF était une idée perverse, car le CRIF n’a cessé d’instrumentaliser l’antisémitisme en France, au seul profit de la politique du gouvernement israélien, dans un exercice permanent de pyromane-pompier.
Et si le public a déserté la manifestation de dimanche, ce n’est pas, contrairement à ce qu’affirme de manière péremptoire et méprisante l’écrivain Marek Halter, à cause d’une prétendue « apathie » de la population française vis-à-vis de l’antisémitisme, mais plus sûrement parce que le chantage permanent, le terrorisme exercé à l’encontre de tous ceux qui osent défendre la cause du peuple palestinien contre ses oppresseurs israéliens, indignent un nombre croissant de nos concitoyens, qui condamne l’antisémitisme mais n’a aucune envie de défiler derrière ceux qui font tout pour le développer en France.
