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LA FRANCE SE DOTE D’UN MINISTRE DE L’ANTISEMITISME : LE MINISTRE ISRAELIEN DES AFFAIRES ETRANGERES !

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Le gouvernement français, tout comme le maire de Paris Bertrand Delanoë (parti socialiste), ont franchi un pas de plus dans l’irresponsabilité criminelle, cette semaine, en confiant publiquement la responsabilité de la lutte contre l’antisémitisme en France au ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom.


Ce dernier, d’après ce que l’on sait aujourd’hui, a exigé, au cours de la journée de lundi, d’être reçu officiellement en urgence à Paris, aux lendemains de l’incendie criminel à connotation antisémite d’un centre de bienfaisance juif du XIème arrondissement de la capitale, attentat qui comporte plusieurs zones d’ombre au moment où ces lignes sont écrites.

Le gouvernement français a obtempéré. Pour maintenir un semblant de cohérence protocolaire à ce déplacement, le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, a conféré quelques minutes avec son homologue israélien, entretien dont la presse se fait à peine l’écho, et pour cause.

Barnier n’a pas demandé de comptes à Shalom sur la politique de son pays, condamné le mois dernier aux Nations-Unies pour la construction du Mur, par exemple, et Shalom n’avait de toutes façons pas l’intention d’en rendre.

Non, le but du déplacement de Shalom était de s’imposer, en tant que représentant de l’Etat d’Israël, comme gardien des intérêts des citoyens juifs de notre pays.

Et le gouvernement français, tout comme la presse, lui ont déroulé le tapis rouge pour cette dangereuse besogne.

Le ministre israélien des Affaires étrangères a ainsi été accueilli par le ministre français chargé de l’Intérieur et des Cultes, Dominique de Villepin, puis par le maire de Paris Bertrand Delanoë, coutumier des accolades avec des ultras israéliens, ainsi que par une série de sharoniens français (même si le plus connu d’entre eux, le Président du CRIF Roger Cukierman, a dénoncé, dans une interview à une radio israélienne, ce qu’il considère comme de la concurrence déloyale de la part de Sylvan Shalom).

A aucun moment Shalom n’a cherché à justifier la politique de son propre pays à l’encontre des Palestiniens.

Le message qu’il a martelé était ainsi dans la droite ligne de la précédente provocation de son chef Ariel Sharon, appelant les Juifs à fuir la France et à se réfugier en Israël.

Shalom a notamment multiplié les déclarations accusant les tribunaux français de ne pas réprimer assez sévèrement les auteurs d’actes antisémites.

Il s’agit là d’une contre-vérité absolue, qui a entraîné une vive protestation du Syndicat de la Magistrature.

Tout comme les autres professionnels du chantage à l’antisémitisme, Shalom sait bien que les auteurs des actes antisémites, quand ils se font prendre, sont sévèrement sanctionnés en France (à moins qu’il ne s’agisse de provocateurs pro-israéliens, comme le responsable sioniste français Alexandre Moïse, qui a écopé d’une peine légère après s’être adressé à lui-même des messages anti-juifs), ou internés dans des établissements psychiatriques.

Ce que Shalom vise, en réalité, c’est à obtenir des tribunaux français qu’ils sanctionnent toute prise de position critique de la politique israélienne. Mais malgré des pressions extraordinaires, les tribunaux français, à la différence de leur ministre de tutelle Dominique Perben et plus généralement de la classe politique, n’ont pas à ce jour globalement cédé sur ce point.

A lire, ci-dessous, une « interview » de Shalom, réalisée par l’AFP (entreprise financée par le contribuable), où le journaliste donne volontiers la parole au chef de la diplomatie israélienne sur ce dossier, mais ne trouve pas le moyen de lui poser une seule question sur la politique de son propre pays !

M. Shalom demande des peines « plus dures » pour lutter contre l’antisémitisme
PARIS, 25 août (AFP) © 2004 AFP

La France doit frapper de peines « plus dures » ceux qui commettent des actes antisémites, en hausse sur son territoire, a déclaré mercredi à Paris le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom.

« Quand vous êtes face à un phénomène de cette sorte, vous devez être plus dur », a déclaré M. Shalom dans une interview à l’AFP à l’issue d’une visite dans un centre social juif incendié dimanche par des inconnus qui y ont laissé des inscriptions antisémites.

« Nous le sommes en Israël quand nous faisons face à un nouveau phénomène qui menace la démocratie ou la stabilité » du pays, a-t-il poursuivi.

Pour le ministre israélien, « si la punition est très dure, cela devrait empêcher d’autres de penser à mener davantage d’attaques contre les juifs, les musulmans ou les chrétiens ».

« Il faut des lois dures », a ajouté M. Shalom. « Je ne veux pas dire aux autorités françaises ce qu’elles doivent faire », a-t-il souligné, en reconnaissant qu’il s’agissait d' »une affaire intérieure française ».

Mais puisque Israël et la France « partagent les mêmes valeurs de démocratie, droits de l’Homme, Etat de droit et la liberté », a fait valoir le ministre, ils peuvent aussi se donner des conseils.

Mardi, après avoir rencontré le ministre de l’Intérieur Dominique de Villepin, M. Shalom avait déclaré qu’il espérait que les déclarations très fermes des membres du gouvernement français donneraient « un signal très fort (aux) autorités judiciaires, afin qu’elles punissent ceux qui lancent ce type d’attaques ».

M. Shalom, qui quittera Paris jeudi matin, a également rencontré mercredi à Paris des dirigeants de la communauté juive française.

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