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UNE JEUNE FILLE PALESTINIENNE DE 13 ANS ABATTUE DE 20 BALLES PAR LA SOLDATESQUE ISRAELIENNE

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Des soldats israéliens ont tué mardi une collégienne palestinienne de 13 ans en lui tirant au moins 20 balles de fusil automatique dans le corps, alors qu’aucun élément objectif ne permettait de penser qu’elle pouvait représenter la moindre menace pour eux, apprend-on à la lecture du quotidien Haaretz online, et d’une correspondance de l’Associated Press.


L’armée israélienne a elle-même donné une version de l’assassinat qui, tout en étant mensongère, révèle combien les soldats sur le terrain reçoivent de leur hiérarchie le permis de tuer, quand et où ils le souhaitent, des civils désarmés.

Selon la version officielle de l’armée israélienne, voici ce qui s’est passé : la jeune fille (dont on apprendra ensuite de source palestinienne qu’elle s’appelait Imam al-Hams, 13 ans), s’approche d’un poste militaire dans la zone de Rafah (sud de la bande de Gaza).

Alors qu’elle est encore à distance du poste où les soldats disposent d’une protection bétonnée, les soldats tirent des coups de sommation, parce que la zone est, affirmeront-ils après coup, « zone interdite ». La jeune fille pose alors son sac par terre, et fuit les lieux en courant. C’est alors que commence le mitraillage. Les ambulanciers palestiniens autorisés ensuite à enlever le corps indiqueront qu’Imam a été touchée par au moins 20 projectiles.

L’armée israélienne a ajouté que les soldats « soupçonnaient » le sac de contenir des explosifs, avant de reconnaître quelques heures plus tard qu’il s’agissait tout simplement du cartable de l’enfant, ne contenant que des livres et des cahiers.

Pour autant, cet assassinat a été commis de sang-froid, et ne constitue nullement une « bavure », aussi criminelle soit-elle.

D’abord, parce que la zone en question n’était nullement interdite ces derniers temps, d’autres collégiens qu’Imam l’utilisant régulièrement pour se rendre à l’école. Ensuite, parce que même en cas de soupçon sur le sac que l’enfant transportait, aucune considération militaire ne justifiait son meurtre, dès lors qu’elle s’éloignait précisément du sac en question.

Ce crime de guerre, emblématique de la sauvagerie du comportement de l’armée israélienne, s’ajoute aux dizaines de morts (encore 7 mardi) de l’agression de la bande de Gaza, commencée la semaine dernière.

INTOXICATION : ISRAEL PRIS LA MAIN DANS LE SAC

Allumant des contre-feux pour faire diversion, l’armée israélienne a monté une nouvelle opération d’intox, depuis 3 jours, affirmant que les ambulances de l’Agence des Nations-Unies pour les Réfugiés Palestiniens (UNWRA) servaient en réalité à transporter des armes de la résistance, au mépris de leur obligation de neutralité.

Mais la direction de l’UNWRA a enquêté sur ces accusations, et prouvé qu’il s’agissait d’un invraisemblable bidonnage : l’objet présenté comme une roquette par l’armée israélienne, photos aériennes à l’appui, était en réalité un brancard.

L’UNWRA a demandé lundi des excuses publiques à Israël, qui avait dans l’intervalle lancé une grande offensive diplomatique contre l’agence (dont elle réclame d’ailleurs la dissolution, pour que la famine et la déscolarisation s’installent plus durablement dans la population palestinienne), alors même que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies devait se réunir pour parler de l’attaque israélienne à Gaza.

Mardi, l’armée israélienne a commencé à faire marche arrière. Elle a retiré le cliché douteux de son site internet (quitte à le remettre, retravaillé, quelques heures plus tard), et a communiqué qu’elle « ne pouvait plus jurer qu’il s’agissait d’une roquette ».

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