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UN FOU RECLAME DES DROITS D’AUTEUR A RUFIN

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Un fou dangereux nommé Pierre-André Taguieff, ci-devant directeur de recherche au CNRS et à ce titre payé sur fonds publics, accuse de plagiat l’auteur du rapport Rufin (alias Jean-Christophe Rufin). Il considère que ce dernier lui volé l’exression « antisionisme radical », dont il se dit l’inventeur.


Il faut se pincer pour lire avec sérieux la prose de ce Taguieff.

Voici des extraits de sa réaction au rapport Rufin, adressée à une officine sharonienne :

Je considère que Rufin vise juste lorsqu’il propose de pénaliser les expressions flagrantes de « l’antisionisme radical ».

J’ajouterai cependant qu’il s’agit là, de sa part, d’un emprunt conceptuel et terminologique.

Il se trouve que, depuis près d’une vingtaine d’années, je propose de distinguer clairement entre un « antisionisme » (mal nommé, certes) qui se réduit à une critique (en elle-même légitime) de la politique menée par tel ou tel gouvernement d’Israël (critique que nul n’interdit, malgré les fantasmes et la mauvaise foi de Pascal Boniface et Cie), et ce que j’appelle indifféremment « antisionisme absolu », « radical », »inconditionnel » ou « démonologique », lequel consiste à glisser de la critique politique circonstanciée d’une politique à la diabolisation d’Israël, en passant par son dénigrement systématique, qui débouche sur la négation du droit à l’existence de l’État juif, stigmatisé comme « raciste », voire « nazi », donc génocidaire.

(…)

Je me félicite bien entendu du fait que cette conceptualisation, à mes yeux importante, ait été fortement médiatisée – et significativement récusée par certains milieux dits « antiracistes » engagés dans la propagande anti-israélienne -, mais il me paraît déontologiquement correct, comme je le fais moi-même dans tous mes livres (les notes de bas de pages en témoignent !), d’indiquer l’origine des notions ou des distinctions conceptuelles auxquelles on recourt.

Taguieff dit donc, si les mots ont un sens, que « l’antisionisme » est « mal nommé, certes », mais que les antisionismes « absolu », « radical », « inconditionnel », et, cerise sur le gâteau, l’antisionisme « démonologique » lui appartiennent assurément. A quand le dépôt de brevet ?

Ce clown est risible, bien sûr. Mais il faut savoir que son statut de « chercheur » bien en cour lui confère également des responsabilités politiques. A la suite d’un « Comité interministériel contre l’antisémitisme », où des missions de police de l’internet avaient par ailleurs été confiées au CRIF en mars dernier, Taguieff a officiellement reçu commande, par le gouvernement, d’une étude visant à « déterminer les formes que peut prendre l’antisémitisme chez les jeunes enfants ». Parents, si vous voyez Taguieff faire les sorties d’école, ramenez vite les gosses à la maison !

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