L’annonce de la brusque détérioration de l’état de santé de Yasser Arafat a suscité chez les dirigeants israéliens une série de déclarations charognardes, pendant que l’armée poursuivait ses exactions contre la population civile palestinienne.
Une fillette de 9 ans, encore une, a été assassinée jeudi matin par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
Rania Arran se tenait devant son logement, dans le camp de réfugiés de Khan Younès (sud de la bande de Gaza), lorsqu’elle a été mortellement touchée par des tirs de l’armée d’occupation, en provenance des colonies juives du Goush Katif.
Pendant ce temps, la presse israélienne bruisse des spéculations les plus obscènes et les plus sinistres sur le sort du président élu de l’Autorité Palestinienne, et les préparatifs pour « saluer » son éventuel décès avec une répression accrue.
Des « sources bien informées », alias les services secrets israéliens, refilent aux médias locaux des « tuyaux » sur la santé du vieux lutteur, que ses proches à Ramallah démentent les uns après les autres : un cancer gastrique en phase terminale, ou encore le fait que Yasser Arafat serait depuis mercredi soir entré dans un coma permanent, etc. Yasser Arafat, a déclaré jeudi matin son directeur de cabinet, est dans un état qualifié de critique, mais stable au fil des heures, et il reste conscient.
La presse israélienne relate en outre avec complaisance les plans qu’aurait établis l’armée israélienne en cas de décès de Yasser Arafat. Tous les scénarios envisagés ont un point commun : le renforcement des moyens militaires en particulier en Cisjordanie, et la répression sanglante des manifestations.
SOLIDARITE AVEC YASSER ARAFAT !
SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN !
