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LE SHARONIEN GOLDNADEL PERD UN NOUVEAU PROCES, CONTRE LES EDITIONS LA FABRIQUE

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L’avocat d’extrême-droite William Goldnadel, spécialisé dans les procédures contre toutes les personnes osant critiquer la politique israélienne, vient de perdre un nouveau procès, celui qu’il avait intenté aux éditions La Fabrique, éditrices du livre « l’Industrie de l’Holocauste ; réflexion sur l’exploitation de la souffrance des Juifs », de l’écrivain américain Normal Finkelstein.


Dans un communiqué, qu’on lira ci-dessous, les éditions La Fabrique constatent que les juges n’ont donc heureusement pas suivi Goldnadel dans le procès « absurde » qu’il avait lancé, après avoir poursuivi –sans succès là non plus- le MRAP, la CAPJPO, le journaliste Daniel Mermet, etc., et avoir récemment piteusement renoncé à défendre le nervis de la Ligue de Défense Juive Anthony Attal, condamné pour violences à l’encontre d’étudiants de l’A.G.E.N.

Ni Norman Finkelstein, ni son livre, ne sont évidemment coupables d’antisémitisme comme Goldnadel avait l’impudence de les en accuser, et nous invitons tous ceux qui ne l’auraient pas encore fait à lire « l’Industrie de l’Holocauste ».

Norman Finkelstein critique sévèrement l’exploitation faite par le lobby juif américain du génocide des Juifs, et tout ce que l’on peut dire, à quelques années de distance de la première publication du livre aux Etats-Unis, c’est que les instances prétendument représentatives des Juifs en France, comme le CRIF, ont rattrapé une partie du « retard » qu’elles pouvaient avoir sur leurs homologues américaines, en matière d’exploitation politique du chantage à l’antisémitisme.

Juif de parents ayant connu la déportation, Norman Finkelstein s’en prend à tous ceux qui bafouent le malheur des Juifs pour en faire un commerce (politique au profit du gouvernement israélien, financier pour leur propre poche) odieux et pour s’arroger un monopole de la souffrance par des méthodes ressortissant du chantage intellectuel et moral.

APPEL A SOUTIEN FINANCIER

Les éditions La Fabrique, auxquelles on doit notamment la diffusion en France d’une série d’auteurs israéliens et palestiniens (dont Amira Hass, Ilan Pappé, etc.) indiquent également, dans leur communiqué, que le harcèlement judiciaire de Goldnadel –dont les moyens, malgré ses déculottées récurrentes, semblent illimités (il est vrai qu’il défend des marchands d’armes comme le sulfureux russo-israélo-franco-angolais Gaydamark)-, finit par coûter cher, très cher.

La défense de Finkelstein a notamment impliqué de nombreux déplacements de témoins, venus de l’étranger, avec tous les frais que cela comporte. Et Goldnadel ayant interjeté appel, il faut s’attendre à de nouvelles dépenses, qui fragilisent la petite maison d’édition. Aussi La Fabrique fait-elle appel à la solidarité financière. Appel reçu 5/5 à la CAPJPO, qui a envoyé ce jour une contribution à La Fabrique, et qui invite chacun à en faire autant.

Voici maintenant le communiqué de La Fabrique, avec les informations pratiques pour l’aider financièrement.

COMMUNIQUE

LA FABRIQUE
64, rue Rébeval 75019 Paris – France
Tél. + Fax : 00 33 (0) 1 40 15 02 63
lafabrique@lafabrique.fr

LA FABRIQUE, DES NOUVELLES DU PROCÈS

Le 10 mars 2005

Chères amies, chers amis,

La XVIIe chambre correctionnelle a rendu son jugement dans le procès qui nous était intenté par l’association « Avocats sans frontières », à propos de la publication de L’Industrie de l’Holocauste de Norman Finkelstein. Eric Hazan, gérant de la SARL, était assigné pour « incitation à la haine raciale» et « diffamation à caractère racial». Le tribunal a suivi les conclusions de notre avocat, Me Antoine Comte : il a déclaré techniquement irrecevable le premier motif et pour le second, il a débouté les plaignants sur le fond.

Nous avons donc gagné ce procès absurde. Mais Avocats sans frontières, comme à son habitude, a interjecté appel. Sans même faire le compte du temps et de l’énergie qu’il a fallu consacrer à cette affaire qui n’est pas close, les frais de la procédure, et en particulier les voyages des témoins que nous avons fait venir d’Israël et des États-Unis, viennent grever la situation financière toujours fragile de la Fabrique.

Beaucoup d’entre vous nous ont manifesté leur soutien dans cette affaire, et cet appui moral nous a été précieux. Aujourd’hui, c’est une aide financière que nous vous demandons, pour nous aider à continuer. Toutes les contributions seront les bienvenues, et nous vous en remercions d’avance.

La Fabrique éditions

PS : Les chèques sont à libeller à l’ordre des Amis de la Fabrique, et à envoyer à La Fabrique, 64 rue Rébeval, 75019 Paris. Merci de diffuser cet appel autour de vous.

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