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CERTAINS COMMENTAIRES DU MONDE DIPLOMATIQUE A PRENDRE AVEC DES PINCETTES

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Le Monde Diplomatique prend quelquefois certaines libertés avec l’exactitude, dans sa présentation des faits, souligne l’un de nos lecteurs. Il relève ainsi que Dominique Vidal, qui n’est guère amène quand il s’agit de parler de Norman Finkielstein, n’est pas gêné de présenter dans le numéro de mars du mensuel, Georges Benssoussan comme un « excellent historien ».


« Dans l’article en dernière page du numéro de mars du Monde diplomatique intitulé « Commémorations », il est question en termes très sibyllins (les lecteurs non-initiés apprécieront) d’« un excellent historien hélas mué un temps en pamphlétaire sous pseudonyme ».
Cet «excellent historien » est Georges Bensoussan qui, dans le magazine L’Histoire (numéro spécial sur l’antisémitisme, octobre 2002, p. 69) écrivait :
« La guerre des Six-Jours, en 1967, marque un tournant. En quelques heures, l’armée israélienne retourne la situation face à ses agresseurs et occupe le Sinaï, la Cisjordanie et le plateau du Golan. L’Etat, né du mouvement national juif, est devenu puissance militaire. L’antisémitisme allait trouver là de quoi s’alimenter solidement. Dans le monde arabe comme en Occident».

L’« excellent historien » nous ressert ainsi la fable éculée de la « contre-offensive foudroyante de Tsahal » qui, étrangement, détruit l’aviation des « agresseurs » avant même qu’elle n’ait décollé ! Même les Israéliens ont depuis longtemps abandonné cette version de propagande et reconnaissent que, face aux « provocations de Nasser »
(fermeture du golfe d’Akaba), ils ont déclenché une «guerre préventive ».
Il n’est donc pas du tout flagrant que l’« excellent historien » Georges Bensoussan écrive moins de bêtises lorsqu’il écrit sous son véritable nom que lorsqu’il emprunte le pseudonyme d’Emmanuel Brenner.

Quant à l’auteur de cet article plat et insipide (les dernières pages des précédents numéros du « Diplo » avaient davantage de saveur), personne ne doute qu’il soit lui-même « excellent ».

Marc-Antoine Coppo
Université de Nice

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