Abdel Fattah Youssef Mahmoud Raddad, 22 ans, du village de Sayda, au nord de la province de Tulkarm, vient de décéder dans l’hôpital de la prison israélienne de Ramleh, au nord de Tel Aviv. Blessé lors de l’invasion de son village par les troupes d’occupation, il n’a non seulement pas reçu les soins médicaux appropriés, mais a été soumis à des tortures physiques et psychologiques, indique le ministère palestinien des prisonniers.
Des dizaines de Palestiniens sont morts des suites de tortures ou de non nassistance médicale depuis le début de l’occupation militaire israélienne.
Ces actes considérés comme des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, selon les droits de l’homme et toutes les conventions internationales, continuent à jouir d’une totale impunité.
Plus de 1000 prisonniers palestiniens, malades ou blessés, sont actuellement en danger de mort et plus de 8000 incarcérés par l’occupant subissent quotidiennement les mauvais traitements.
Ainsi, Ahmad Lutfi Daraghmeh, 34 ans, incarcéré à Gilboa, a eu la main cassée lors des interrogatoires, et n’est toujours pas soigné depuis 4 mois, rapporte sa famille.
Son frère témoigne : « je n’ai eu l’autorisation de visiter mon frère qu’après quatre mois de détention. Sa main avait été cassée lors de l’interrogatoire, le sang était mélangé à la chair, et elle était dans un état de décomposition. » On se demande ce que font les grandes institutions juridiques et internationales, face à ces violations du droit international. Israël serait-il le seul pays dispensé de le respecter ?