Les preuves sont désormais accablantes : des bombes au phosphore blanc ont été larguées sur les habitants de Falloujah, brûlant femmes et enfants, montre un documentaire de la chaine de télévision italienne RAI 24. On peut voir sur (également sur son site www.rainews24.it) les photos atroces de ces corps calcinés par ce produit interdit par les conventions internationales, qui brûle la peau et fait fondre les muscles en quelques minutes, en laissant les os et les vetements intacts.
Cela s’est passé le 8 novembre 2004, et depuis cette attaque qu’aucun média occidental n’a couverte, des rumeurs ont fait état de l’utilisation d’armes chimiques sur la ville. Le site Islam On avait à l’époque indiqué que les troupes US avaient eu recours massivement à des armes chimiques et des gaz toxiques, selon la bonne vieille méthode de Saddam Hussein contre les Kurdes en 1988.
Les USA avaient alors démenti et prétendu que leur armée n’avait utilisé les bombes au phosphore que pour « éclairer les positions ennemies la nuit ».
Mais de nouvelles informations, comprenant des photos, des vidéos, des interviews de soldats américains ayant participé à l’attaque de Falloujah, prouvent que ces produits ont bien été utilisés en tant qu’armes, de manière massive contre la population. Dans un documentaire de 20 minutes de la RAI, l’un des soldats présents le 8 novembre témoigne : « Le phosphore brûle les corps et fait fondre la chair jusqu’à l’os. J’ai vu les corps de femmes et d’enfants. Le phosphore explose et forme un nuage qui atteint les gens dans un rayon de 150 mètres ».
Le quotidien britannique The Independent relaye également l’infomation dans son édition du 8 novembre, soit un an jour pour jour après ces massacres cachés.
http://news.independent.co.uk/world/middle_east/article325560.ece