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La véritable histoire du petit Ahmed Elkhattib

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Les Palestiniens, ces terroristes, qui ne partagent pas nos valeurs et notamment celle de la vie, ces lâches qui envoient leurs enfants en première ligne, qui font écumer de haine le sinistre Finkielkraut, ont donné récemment un exemple de grande humanité, dont on attend de voir l’équivalent de l’autre côté du Mur de la honte : les parents du petit Ahmed Elkhattib ont sauvé 6 vies israéliennes en acceptant de donner les organes de leur fils, tué par un soldat israélien pendant qu’il jouait. L’histoire a eu quelques échos (pas trop tout de même, cela pourrait nous gâcher le choc des civilisations), mais ceux qui l’ont rapportée ne nous ont pas tout dit.


Le témoignage que nous avons recueilli auprès du Dr Mohamed Abou Ghali, directeur de l’Hôpital de Jénine, chirugien pédiatre qui a pris en charge le petit Ahmed, très grièvement atteint mais encore vivant, doit être entendu, car c’est un appel au secours, c’est un appel à faire cesser l’inhumanité écoeurante d’un système qui tue et qui pousse au crime.

Le Dr. Abou Ghali révèle que les premiers secours ont été apportés à Ahmed dans son hôpital à Jénine. C’est lui qui a pratiqué une opération de la vessie et permis d’arrêter l’hémorragie interne. Mais quand il a appelé l’hôpital le plus voisin, celui d’Haïfa pour demander le transfert dans ce centre hospitalo-universitaire plus équipé et souligné la gravité et l’urgence du cas, les tracasseries ont commencé.

« Tandis que sur place, à Jénine, des soldats israeliens s’offraient pour accompagner l’enfant immédiatement, la coordinatrice médicale de Haïfa posait des questions en série. L’administration voulait ainsi avoir tous les renseignements sur l’identité du parent qui devait accompagner le mineur, mais celui qu’on lui proposait ne lui convenait pas. Elle ergotait. L’Hôpital de Haïfa voulait également des assurances sur le paiement par la famille palestinienne des futurs soins qui seraient prodiqués par l’hopital israélien. Au total, entre 40 et 45 précieuses minutes ainsi perdues », raconte le Dr. Mohamed Ghali.

« Quand nous sommes arrivés au check-point, Ahmed était encore vivant. Peu de jours après, il était déclaré en état de mort cérébrale par l’hôpital d’Haïfa », souligne-t-il.

Mais sa tristesse est encore plus terrible quand il pense à la manière dont Ahmed est mort. Il était en train de jouer avec fusil mitrailleur en plastique qu’il avait demandé comme cadeau pour la fête de l’Aïd, et avec lequel il jouait ce même soir de fête où il a été tué par un soldat qui l’a pris pour un « combattant ».

« Des fusils comme jouets ! Des fusils exportés par Israël qui font baver d’envie les enfants palestiniens, des fusils qui réunissent tous les gadgets des armes les plus sophistiquées, viseurs, etc…Vous vous rendez-compte ? », s’indigne ce médecin.

« Confrontés à un quotidien fait d’humiliations, de destructions et d’assassinats de la part des militaires israeliens, les enfants palestiniens, comme dans n’importe quel pays en guerre, veulent jouer au soldat, se croire forts, participer à la résistance contre l’occupant, oublier leur impuissance. Mais c’est un jeu horrible, un jeu terrible. Il faut que le monde se rende compte. Il faut arrêter cela ».

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