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Racisme ordinaire : Le témoignage d’une lectrice

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Une lectrice nous envoie ce témoignage sur le racisme ordinaire de la police de la « République », encouragée par son ministre Sarkozy (et son ami Finkielkraut)


Lundi 5 décembre 2005, dans le train allant de la Gare de Paris-Est à Meaux, départ à 9 h 28.
Peu de voyageurs.

Entre Esbly et Meaux, passage de 3 membres de la police, ils s’arrêtent devant un jeune homme tranquille dans son coin, une rangée de sièges devant moi. Ils lui demandent un papier d’identité, le font se lever, et se placer bras en l’air contre une porte. Pendant que l’un téléphone avec la carte d’identité à la main, un autre palpe le jeune homme recto verso, tandis que le 3e fouille son sac à dos. Ils font aussi ôter le foulard lui entourant son cou et cela donne lieu entre eux à des commentaires sur ce foulard aux inscriptions sportives comme en portent les supporters d’équipes de foot.

Aucun reproche ne pouvait être fait à ce jeune homme au visage de type « méditerranéen ».

Entre temps je me suis levée et approchée de ce groupe, étonnée. Je m’adresse à l’un des policiers en lui demandant ce qui se passe. Il m’est répondu qu’ils font leur travail et que cela ne me regarde pas. Je réponds qu’en tant que citoyenne, je cherche à savoir ce qui est reproché à ce voyageur ordinaire. Il m’est à nouveau répondu de m’occuper de mes affaires. On me demande alors une pièce d’identité, nouvel appel sur le portable pour contrôle, je dois aussi produire mon titre de transport. Il m’a aussi été demandé où j’allais et ce que je fais, ma réponse faisant état de ma situation de retraitée provoque entre ces messieurs des quolibets du genre « quand on est à la retraite on peut passer son temps à emm… ceux qui travaillent ». Je préfère ne pas répondre

Le train arrive en gare de Meaux, les voyageurs descendent et je sens la présence de ces trois policiers derrière mon dos, me suivant du regard jusqu’à la sortie.

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