Un lecteur du site vient de nous faire parvenir cette édifiante histoire, que vous trouverez ci-dessous. Meir Weintrater, directeur de la rédaction de la revue l’Arche y découvre un nouvel antisémite, en la personne de Jean Ferrat, et plus précisément de la chanson « Nuit et Brouillard » sur les camps de concentration nazis, créée par le célèbre chanteur au début des années 1960. Les propos de Weintrater, et la réponse cinglante de Jean Ferrat, se suffisent à eux-mêmes. Il est cependant lamentable que pas une voix, dans le judaisme communautaire (lecteurs de l’Arche, institututions prétendant à la représentation des Juifs, etc.) ne se soit élevée, depuis la publication de l’article de Weintrater (il y a maintenant plus de trois mois) pour dénoncer cette incitation à la haine. Nous publions également, au bas de cette correspondance, la chanson « Nuit et Brouillard » ; elle doit son titre au nom de code « Nacht und Nebel » (en français, « Nuit et Brouillard ») donné par les nazis aux déportés, pour signifier que ces femmes et ces hommes, une fois entre leurs griffes, étaient promis au néant. S’autoproclamant « Le mensuel du judaisme français », l’Arche s’est progressivement transformée, au fil des décennies, en un instrument quasi exclusif de promotion de la politique israélienne.
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