Le Parti Socialiste et son Premier Secrétaire François Hollande, que nous avions accusés, comme l’a fait parallèlement le Réseau Voltaire, de vouloir purger le Quai d’Orsay et l’ENA de leurs éléments « arabes » ou « pro-arabes », s’il revenait au pouvoir, ont publié sur le site du PS un communiqué qui est un chef-d’oeuvre d’hypocrisie valant aveu.
Voici d’abord, pour une bonne information des lecteurs de notre site, le communiqué du Parti Socialiste, mis en ligne le 17 janvier, sous le titre « Démenti » :
« Le Parti socialiste dément formellement l’information diffusée par le Réseau Voltaire et par d’autres réseaux sur internet selon laquelle François HOLLANDE se serait engagé « à épurer le ministère français des Affaires étrangères de ses éléments pro-arabes ».
Le Parti socialiste examinera les suites à donner à ces propos ouvertement diffamatoires ».
Fort bien.
Mais la réalité est un peu plus complexe, et le Parti Socialiste un peu plus pervers.
Tant le Réseau Voltaire que notre propre site europalestine.com avons accusé le Parti Socialiste sur le fondement d’un communiqué du CRIF, rendant compte des propos odieux tenus par François Hollande. Europalestine.com a publié à ce sujet une dépêche détaillée, le 11 janvier 2006.
Nous y faisions référence explicitement au communiqué du CRIF, constatant que François Hollande n’avait pas démenti les propos qui lui sont attribués par le site de ce lobby pro-israélien depuis un bon mois, et fournissions le lien internet conduisant au texte incriminé.
Or, le Parti Socialiste se garde bien, dans son pseudo-démenti, de faire référence au CRIF et au compte-rendu que ce dernier a fait d’une rencontre récente avec François Hollande, et encore moins de demander au CRIF une quelconque correction ou un rectificatif. Au demeurant, le texte restait gaillardement en place, mercredi 18 janvier à la mi-journée, sur le site du CRIF (http://www.crif.org, en bas de la page d’accueil).
Dans ces conditions, CAPJPO-Europalestine maintient intégralement la dénonciation du Parti Socialiste et de François Hollande exprimée dans notre dépêche du 11 janvier 2006.
Par CAPJPO-EuroPalestine