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Encore une provocation contre un meeting de CAPJPO-EuroPalestine

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Le meeting organisé par CAPJPO-EuroPalestine jeudi 23 février dans l’enceinte de Paris VI, qui a connu un grand succès tant par son affluence que par la qualité des interventions, a eu à connaître, une nouvelle fois, de provocations émanant d’énergumènes sionistes.


COMMUNIQUE DE PRESSE

Une douzaine de jeunes gens se sont présentés, vers 19 heures, soit une heure avant le meeting, porteurs d’un tract tel qu’on les fabrique en première année de formation au Mossad ou officines du même acabit : en l’occurrence, un papier émanant d’un fantomatique « Collectif pour la Paix au Proche Orient et Contre le Terrorisme », contenant une série de propos antisémites incendiaires, attribués, actualité oblige, au Hamas.

Un responsable de CAPJPO-EuroPalestine a alors sommé ces gens d’aller distribuer leur papier sur la voie publique s’ils le souhaitaient, mais pas dans l’enceinte universitaire. Ce qui fut fait, la police, présente sur les lieux, à notre demande, étant parallèlement informée. Un officier de police, en civil, nous informa de son côté qu’un fonctionnaire au moins assisterait, toujours en civil, au meeting à l’intérieur de la salle.

Lorsque le meeting commença effectivement, en présence de plus de 600 personnes, nous prîmes la décision d’autoriser ces jeunes gens à y assister, convaincus que le fait d’écouter des explications sur l’occupation criminelle des territoires palestiniens par Israël, exposées par l’universitaire israélien Ilan Pappe, ou par la maire de Ramallah Jeannette Mikhail, ou encore par le Jérusalémite -rendu apatride par la grâce d’Israël- Hassib Nashashibi, ne pouvaient pas leur faire de mal.

Ils s’assirent donc, en quatre petits groupes à différents coins de l’amphithéâtre. Mais on eut rapidement confirmation qu’ils n’étaient pas venus pour s’instruire, ni chercher à comprendre un peu mieux la situation au Proche-Orient. Quelques uns d’entre eux, montrant un comportement fébrile, devaient d’ailleurs quitter les lieux, au bout de quinze minutes seulement.

Un groupe de trois, deux filles et un garçon, s’enhardit ensuite à changer ostensiblement de places, à l’intérieur de la salle d’abord, puis aux portes de celles-ci qu’ils firent claquer, le plus bruyamment possible, à trois reprises. A ce moment-là, un responsable de notre association leur intima l’ordre de prendre une décision, s’asseoir une fois pour toutes, ou rentrer chez eux. Devant les hurlements qu’ils donnèrent en guise de réponse, il fit alors procéder à leur expulsion, qui se déroula au milieu de leurs vociférations, sans porter le moindre coup à ces individus, comme de nombreux participants ont pu le constater.

Des centaines de personnes ont assisté à cet incident, qui n’a heureusement pas réussi à perturber l’événement pendant plus de 30 secondes. Mais la salle fut indignée en apprenant vers la fin de la soirée que ces individus, déçus de leur équipée, avaient été se plaindre de « brutalités » auprès du commissariat voisin.

Cet épisode est loin d’être le premier du genre. Il s’inscrit dans une politique systématique de provocations des organisations sionistes à l’occasion de nos réunions publiques de défense du peuple palestinien.

Certains se souviendront peut-être de l’ineffable Axel Mezger, qui avait eu le culot de se dire agressé à l’un de nos meetings à la Sorbonne, alors que nous avions été jusqu’à l’autoriser à prendre la parole au micro pour s’exprimer au lieu de chercher à perturber notre réunion publique. A noter que ses propos avaient été complaisamment reproduits par divers organes censément « juifs ».

La même tactique avait été employée, de manière plus élaborée mais sans plus de succès, par des membres de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), lors d’un meeting de présentation de la liste EuroPalestine, à l’Université de Paris X Nanterre, au printemps 2004.

Nous ne pouvons pas ignorer non plus la coïncidence temporelle de cette provocation avec la prochaine tenue, devant la Cour d’Appel, du procès nous opposant à l’association Les Amis de la Paix Maintenant, condamnée en première instance pour diffamation envers CAPJPO. Cette association, qui se dit « sioniste de gauche », nous avait accusé d’avoir commis une agression antisémite, en marge d’une manifestation contre la guerre en Irak, en mars 2003 à Paris.

Enfin, l’emballement volontaire et orchestré, par le lobby pro-israélien, de l’affaire Ilan Halimi, a-t-il chauffé les esprits de ces jeunes trublions, au point qu’ils désertent la très médiatisée soirée de recueillement qui se tenait au même instant à la grande synagogue de Paris, et qu’ils préfèrent venir à notre réunion et chercher à en découdre ? Possible.

Les responsables de notre association ont porté à la connaissance de la police les divers éléments du dossier. Et nous nous réservons bien entendu la possibilité de porter la chose devant la justice, si nécessaire, comme nous n’avons pas hésité à le faire en d’autres occasions.

Publié par CAPJPO-EuroPalestine

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