Le Mouvement Intrnational de Solidarité avc la Palestine (ISM) rapporte que l’armée israélienne a tiré quasimnt à bout portant des balles en acier recouvert de caoutchouc dans la tête de deuxinternationaux, lors d’une manifestation pacifique contre le Mur à Bilin, qui réunissait comme chaque semaine plusieurs centaines de Palestiniens, d’Internationaux et d’Israéliens.
Phil Reess, un Australien, a été touché à la tête alors qu’il s’éloignait en courrant : il avait filmé la manifestation.BJ Lund, un Danois, a été également touché à la tête alors qu’il se tenait à proximité des jeeps de l »armée.
Zadie Susser, un Américain qui a été témoin de la scène a déclaré qu’il avait vu Phil s’asseoir choqué, juste après avoir été touché : « J’ai vu le sang jaillir de sa tête, et j’ai aidé à lui mettre un bandage. Alors que nous le mettions dans l’ambulance, un soldat israélien l’a tiré par les cheveux et a tenté d’empêcher son évacuation en ambulance bien qu’il savait qu’il était blessé. »
Phil et BJ sont actuellement à l’hopital Tel Hashomer de Tel-Aviv. Phil est soigné pour une hémorragie cérébrale.
Sept Palestiniens ont également blessés par des balles en acier recouvert de caoutchouc :
Abed Al Karim, 60 ans, a été touché aux parties génitales ,
Abed Albash Abu Rahma, 15 ans, a été touché à la cuisse,
Waled Mahmoud Abu Rahma, 20 ans, a été touché à l’abdomen.
Ashraf Muhamad Jamal, 24 ans, a été gazé,
Abdullah Abu-Rahme (35 ans et Coordinateur du Comité Populaire contre le Mur de Bil’in),
Muhammad Al Katib (32 ans, appartenant également au Comité
Populaire)
et Akram Al Katib, 34 ans, ont été frappés.
La vidéo que Phil était en train de filmer quand il a été touché est disponible sur demande au bureau de l’ISM. On peut voir à quel point les soldats étaient proches quand ils ont ouvert le feu : le bruit du tir est clairement audible.
300 personnes participaient à la manifestation et ont marché jusqu’à la porte de la Barrière d’Apartheid en chantant, en scandant des slogans et en agitant des drapeaux.
Les soldats israéliens comptaient sur leurs jeeps et les fils barbelés pour empêcher la population de Bil’in de marcher sur sa terre.Au bout d’un moment, certains des manifestants ont commencé à enlever le barbelé.Les soldats israéliens ont commencé à frapper les gens avec des matraques. Un petit groupe de jeunes qui se tenait à l’écart du gros des manifestants a lancé des pierres en direction des soldats. Les soldats ont commencé à tirer sur les manifestants pacifiques presque à bout portant quand ils sont partis en courrant : ils se tenaient à une
distance maximum de 10 mètres quand les soldats ont tiré.
Selon le groupe israélien des Droits de l’Homme, BTselem, les règlementations de l’armée israélienne stipulent que « la distance minimum pour tirer des balles en acier recouvert de caoutchouc est de quarante mètres. Les règlementations soulignent que les balles doivent être tirées seulement dans les jambes des individus et ne doivent pas être tirées sur des enfants. »
Les soldats israéliens tirent toutes les semaines à Bil’in des balles en acier recouvert de caoutchouc sur les enfants palestiniens lors des manifestations.
Le Procureur General Britannique, Lord Goldsmith a confirmé le 6 mai qu’il envisageait de demander une extradition et la poursuite d’un soldat israélien qui a tué le cameraman britannique James Miller à Gaza, après qu’un jury ait conclu à l’unanimité dans une enquête britannique que « M.
Miller avait été en effet assassiné ».
Le manifestant israélien Matan Cohen a été récemment visé à l’oeil pendant une manifestation à Beit Sira. Il a maintenant perdu en partie la vue.
Onze Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens pendant des manifestations non-violentes contre le Mur d’Apartheid », relate ISM.
Bureau de l’ISM : 02 297 1824
Zadie Susser : 054 590 2319
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=4783&type=temoignage
www.btselem.org/english/Firearms/Rubber_Coated_Bullets.asp
LES ENFANTS PALESTINIENS AGRESSES PAR LES COLONS A HEBRON
Mais tout cela n’empêche pas la communauté internationale de s’adresser uniquement aux Palestiniens quand
il s’agit de demander « l’arrêt de la violence ».
Autre exemple de violence, celle des colons d’Hébron qui continuent à agresser les enfants palestiniens
lorsqu’ils vont à l’école.
Quelque 30 artistes et intellectuels israéliens ont récemment signé une lettre adressée au Premier ministre Ehoud Olmert, lui demandant d’ordonner à l’armée de défendre des enfants palestiniens des collines au sud de Hébron contre les colons de Maon.
Les enfants du village palestinien de Umm-Tuba font tous les jours à pied le trajet vers leur école, dans le village voisin de Horbat al-Tawani, en longeant la colonie de Maon et la colonie sauvage de Havat Maon. Depuis longtemps, ils sont victimes de harcèlement de la part des colons, et
l¹armée et la police ont décidé de leur fournir leur protection.
Néanmoins, après une courte trêve, les colons ont récemment repris leurs attaques contre ces enfants et contre leurs protecteurs armés. Samedi dernier, les colons ont jeté des pierres sur le convoi, blessant quatre enfants et deux soldats. L’un des colons a lâché son chien sur les enfants,
et les soldats ont dû tirer en l’air pour disperser les émeutiers.
Malgré ces violences et ces blessures, aucun colon n’a été arrêté. Ni l’armée, ni les militants de gauche israéliens qui accompagnent eux aussi les enfants n’ont réussi à faire cesser les attaques.
QUATRE REFUZNIKS ISRAELIENS REMPILENT EN PRISON
L’objection de conscience n’est toujours pas reconnue dans le « pays le plus démocratique du Moyen-Orient ».
Gush Shalom attire notamment l’attention sur le sort de quatre israéliens (une femme et trois hommes) qui se trouvent toujours détenus en Israël pour refus de servir dans leur armée. Il s’agit de Wasim Hir, Eyad Raleb Sif, Maayan Padan et Aviv Sela.
CAPJPO-EuroPalestine
