Nous avons participé jeudi 10 août à l’enterrement du journal Le Monde, sans douleur ni regrets, car le Monde s’était départi de son éthique journalistique et de son « objectivité » depuis belle lurette.
Le décès ne fut donc pas un coup de tonnerre dans un ciel serein. Et le cortège funèbre, qui a rassemblé quelque 200 personnes de la Place d’Italie au 80 Boulevard Auguste Blanqui (siège du quotidien), n’était que la manifestation du profond dégoût que nous inspirent ceux qui se mettent au service des marchands d’armes tout en prétendant faire de l’information.
Les symboles ont parfois du bon. Mais la seule vraie riposte face à un tel manque de respect pour les lecteurs est le boycott. Le Monde, qui a déjà perdu un nombre substantiel de lecteurs ces dernièrres années, ne mérite pas qu’on le subventionne.
Quand on est capable de pondre l’article faisandé qui fut publié par Le Monde sur l’affaire du RER D, de sinistre mémoire, la couleur est annoncée : le noir du deuil.
Nous avons fait depuis longtemps le deuil de ce journal qui nous a continuellement déçus ces dernières années, après avoir représenté une référence… il y a bien longtemps.
CAPJPO-EuroPalestine