L’économie israélienne ne surchauffe pas malgré le chaos politique qui fait les gros titres, mais grâce à lui. C’est l’exportation par Israël de son know-how en matière de « sécurité », explique Naomi Klein dans un article très instructif. Exploitant « son statut d’Etat-forteresse entouré d’ennemis furieux, comme d’une sorte de hall d’exposition ouvert jour et nuit, un exemple vivant du savoir faire pour une sécurité relative au milieu d’une guerre perpétuelle », les compagnies israéliennes se présentent comme expertes pour « localiser des terroristes dans les foules, rendre des frontières imperméables aux attaques, et extraire des aveux des prisonniers muets ».
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