Le ramadan est une période particulièrement difficile pour les prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes, l’état religieux d’Israël n’ayant aucun respect pour ceux qui pratiquent une autre religion que la sienne.
A l’infestation des cellules par les rats, divers insectes, s’ajoute en effet la pénurie d’eau, et l’insuffisance des repas notamment pour rompre le jeûne ou pour manger avant l’aube. , rapporte Abu Hasira, porte-parole des prisonniers palestiniens.
Il n’y a pas de repas pour Iftar (après le coucher du soleil) ni Suhur (avant le lever du soleil) ». Toutes les réclamations et protestations sont restées vaines, dit Abu Hasia. « Les repas fournis par le Département des prisons ne servent qu’à survivre. »
L’invasion d’insectes et de rongeurs, rapporte Abu Hasia, est pire dans les prisons du désert, à Al Naqab et Nafha. « L’administration pénitentiaire ne fait rien pour combattre cette prolifération d’insectes et de rats. Les gens sont gravement affectés. Ils souffrent. »
Le centre d’études sur les prisonniers indique par ailleurs que les prisonniers politiques dans les prisons du désert souffrent en plus de la pénurie d’eau. Quand l’eau arrive, elle est contaminée par le sable et n’est plus potable, ni pour boire ni pour cuisiner. De midi jusqu’au coucher du soleil, l’eau est souvent coupée complètement sans que les prisonniers n’en soient préalablement avertis. Ils ne peuvent se laver pour les prières, ni utiliser les sanitaires, ni préparer la nourriture.
Sans parler du manque de soins médicaux, particulièrement grave à la prison de Ramle, près de Tel-Aviv.
Un Palestinien de la prison de Shatta a déclaré qu’il attendait d’être soigné après avoir été frappé à la tête trois fois lors de son arrestation par les soldats israéliens. Il n’a eu aucune réponse à ses appels à l’aide.
Source : article de Ali Samoudi sur PNN (Palestinian News Network)
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