Des bandes de voyoux juifs ont provoqué une série d’incidents sérieux à l’occasion du jour du Grand Pardon (Yom Kippour), attaquant les populations arabes et s’en prenant à des ambulances transportant en urgence des malades à l’hôpital, apprend-on à la lecture du quotidien Haaretz.
Les violences ont principalement été commises dans les villes de Haïfa et Saint-Jean d’Acre, où habitent des populations tant « arabes » que « juives ».
Haaretz indique qu’à Saint-Jean d’Acre, une bande a attaqué l’antenne locale du Magen David Adom (équivalent de la Croix-Rouge), brisant ses fenêtres, tandis qu’un groupe s’en prenait directement à une ambulance près de Haïfa.
« J’étais en cours de transfert en urgence à l’hôpital Rambam quand une cinquantaine d’élèves d’une école religieuse, qui se tenaient en embuscade sur un pont au-dessus de la route, ont commencé à lapider le véhicule. Ils nous ont fait une Nuit de Cristal à Haïfa, et je tiens à ce que vous me citiez exactement dans votre journal », déclare à Haaretz la victime, Reuven Sadnai, un homme de 76 ans.
Dans la ville même de Haïfa, les incidents ont commencé lorsqu’un groupe de Juifs ayant décrété qu’ils « feraient respecter Kippour », s’en s’ont pris à un automobiliste palestinien israélien qui rentrait chez lui.
Il s’en est suivi deux jours de violence dans la ville, au cours desquels deux habitations appartenant à des Palestiniens ont été brûlées, et des dizaines de magasins saccagés.
Les « Juifs » en question se disent effectivement « juifs », et ils sont reconnus comme tels par l’Etat « juif ». Et comme on le sait, le Yom Kippour est un jour où tout bon Juif se doit de jeûner et se recueillir, à domicile a priori. Mais nos « gardiens de la foi » auto-proclamés, chouchoutés par l’Etat israélien, sont les premiers à violer la prescription religieuse avec leurs commandos nocturnes.
CAPJPO-EuroPalestine