L’association Human Supporters nous informe qu’un jeune bénévole de 18 ans, du centre socioculturel du camp de réfugiés d’ Askar a été emprisonné dans la nuit du 2 octobre dernier. Farag Ali Abu Zeid travaillait au sein du centre de réadaptation des enfants handicapés et au centre d’animation pour enfants du camp d’Askar.
Communiqué de l’association Human Supporters
« Notre ami consacrait ses journées à égayer le quotidien des enfants palestiniens, mais c’est apparemment chose interdite par l’Etat d’israël ».
Le 2 octobre dernier, les soldats israéliens sont entrés dans le camp, ont saccagé plusieurs maisons et ont fini par traumatiser, et arrêter trois jeunes Askariens. L’armée israélienne a enlevé notre ami Farag durant son sommeil sans aucun motif. Il est actuellement dans le centre d’interrogatoire/prison de Djalameh en Israël. Il vient de passer aujourd’hui devant un premier tribunal militaire qui l’a accusé de faire partie d’un « réseau terroriste », sans la moindre preuve. Le dossier présenté est vide. En attendant la prochaine audience, qui est censée avoir lieu dans 13 jours, il a été renvoyé au centre d’interrogatoire.
La situation de Farag est celle de centaines de Palestiniens qui vivent au quotidien dans la peur d’être tués ou arrêtés. Nous soulevons aujourd’hui le cas de Farag car c’est notre ami et collègue, mais il ne faut pas oublier les 11 000 prisonniers palestiniens qui croupissent dans les geôles israéliennes.
Nous souhaitons mettre en lumière l’histoire de Farag, afin d’interpeller tous les militants des Droits de l’Homme sur la situation des prisonniers politiques palestiniens et pour leur demander leur aide afin que notre ami puisse se payer un avocat pour assurer sa défense.
Photo de Farag (gilet violet) en compagnie d’enfants du centre d’animation pour enfants du camp de Askar.
CAPJPO-EuroPalestine