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Israël interdit aux partis de la minorité palestinienne de participer aux élections

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Les partis racistes qui dirigent Israël ont refermé lundi une parenthèse, en interdisant purement et simplement aux deux partis les plus représentatifs de la minorité palestinienne du pays de concourir aux prochaines élections.


La décision concerne les partis Balad et Ta’al/Liste arabe unifiée, des formations qui ont actuellement 7 députés sur 120 au Parlement, et n’ont jamais eu la moindre occasion de peser un tant soit peu sur la politique d’un pays fondé sur le racisme : ce sont les Juifs qui commandent en Israël, les autres, dont c’est pourtant la terre natale, n’étant admis au mieux qu’à faire de la figuration.

La décision d’exclure du processus électoral les partis qui recueillent le gros des suffrages des Palestiniens israéliens a été prise à une large majorité par un organisme appelé la Commission électorale centrale. La proposition d’exclusion émanait du petit Israel Beiteinu, dirigé par un nommé Avigdor Lieberman, natif de Russie qui préconise ouvertement la déportation des Palestiniens, et fait partie de l’actuelle équipe gouvernementale.

Elle a été votée à une large majorité par tous les grands partis,Likoud, Kadima (le parti né du Likoud sur une idée d’Ariel Sharon, et dont sont membres le Premier ministre Ehud Olmert et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni), et aussi par le parti Travailliste. Seul le représentant du Meretz, petite formation à prétentions libérales tout en ayant approuvé, comme les autres, la sanglante agression contre Gaza, a voté contre. Ce qui n’empêchera pas ce parti de participer aux tractations pour former une coalition avec un ou plusieurs des partis ouvertement racistes, si d’aventure l’arithmétique électorale lui en donne l’occasion le mois prochain.

Les Palestiniens israéliens, ont tranché la majorité raciste, sont les ennemis de l’intérieur, et il faut donc les traiter aussi sévèrement que les Palestiniens des territoires occupés, à Gaza, à Jérusalem ou en Cisjordanie. Dans leur magnanimité, les députés de la majorité juive ont estimé qu’un Arabe avait quand même le droit de se présenter aux élections, mais à condition de figurer sur une liste à majorité juive ! Le Parti communiste, qui n’est pas raciste, et présente traditionnellement une liste mixte judéo-palestinienne, n’avait pas précisé, lundi soir, s’il comptait boycotter ou pas les élections après un tel coup de force.

Les responsables des deux partis interdits de scrutin ont indiqué qu’ils feraient recours devant la Cour Suprême, sans illusions excessives.

Incapable, y compris à l’intérieur d’un Etat sur lequel il exerce un pouvoir hégémonique, de maintenir un compromis accordant une parcelle d’espace à ceux qui ne font pas partie de la Race des Seigneurs, le sionisme revient, dans l’ivresse que lui procure les massacres qu’il perpètre à Gaza, à ses fondamentaux d’apartheid et d’exclusion. Tout comme pendant les vingt premières années de l’existence de l’Etat d’Israël, de 1948 à 1966, lorsque les habitants palestiniens du pays étaient placés sous régime militaire permanent.

Le peuple juif israélien laisse faire, applaudit même ces méthodes de sauvage ? Les lendemains n’en seront que plus douloureux pour lui aussi.

CAPJPO-EuroPalestine

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