Le bilan des victimes s’alourdit dans la bande de Gaza. Hier soir : 1133 tués, dont 346 enfants, 100 femmes, 5200 blessés, dont beaucoup ne survivront pas et la plupart survivront amputés. Et ce matin 2 enfants sont morts après le bombardement d’une école de l’ONU. TOUS DANS LA RUE !
A Paris, la manifestation partira bien à 14 H 30 de la Place du Chatelet, en direction de l’ambassade d’Israël. La préfecture qui voulait nous l’interdire, a finalement cédé, tout en nous avertissant que nous ne pourrions pas nous rendre jusqu’à l’ambassade.
C’est une victoire et c’est surtout l’occasion d’être très nombreux, en famille, pour venir exprimer notre colère et prévoir les actions à mener ensemble en France, car le combat n’est pas fini !
Venez montrer que nous sommes nombreux à demander des comptes au gouvernement français qui collabore outrageusement avec les génocidaires israéliens.
OUI, nous avons bien dit GENOCIDE. N’en déplaise à ceux qui contestent ce qualificatif et que nous renvoyons à la définition des Nations Unies :
L’article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide[3], adoptée par l’assemblée générale des Nations unies, le 9 décembre 1948, affirme :
« Dans la présente Convention, le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe ;
b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. »
Cette définition a été reprise dans l’article 6[4] du Statut de Rome le 17
juillet 1998, l’acte fondateur de la Cour pénale internationale.
CAPJPO-EuroPalestine
