Carrefour comparaissait, jeudi 7 mai, devant le tribunal de police d’Evry (Essonne) pour plus de 2500 entorses à la loi, constatées dans six enseignes de la région parisienne.
Selon Le Parisien du 8 mai, l’inspection du travail et les services de la répression des fraudes auraient relevé plus de 2 500 entorses à la loi : dates de consommation dépassées, manque de traçabilité, étiquetage non conforme, heures supplémentaires non payées…
Le quotidien cite ainsi l’exemple de l’enseigne de Villabé, dans l’Essonne, où un contrôle a permis de découvrir que 1 625 produits frais et surgelés étaient entreposés à température ambiante. Chaque produit étant considéré par la répression des fraudes (DRCCRF) comme une infraction, et donc comme une amende potentielle, cette seule affaire pourrait faire monter les pénalités pour Carrefour à plus de 160 000 €.
D’après Le Parisien, si le tribunal de police suit les réquisitions du ministère public, il pourrait en coûter 220 000 euros à Carrefour. Pour la DRCCRF les infractions constituent de la « concurrence déloyale » par rapport aux enseignes qui respectent la législation.
La décision sera rendue le 17 septembre prochain.
En attendant les citoyens doivent continuer à assumer leur rôle et à signaler à la direction de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes toutes les infractions qu’ils remarquent dans les magasins.
Pas plus tard que cette semaine, une consommatrice faisait état de la présence de patates douces israéliennes au milieu du stand de « la Semaine Antillaise » au supermarché de Brie Comte Robert (77). !
CAPJPO-EuroPalestine