Nous serons le plus nombreux possible demain, lundi 26 octobre, à venir manifester, ne serait-ce que 15 minutes, devant le Palais de Justice de Paris (M° Cité), où se déroulera le procès en appel de Xavier Renou. Il est important de montrer que les militants qui luttent pour la défense des droits de l’homme, pour plus de justice et d’égalité, font partie d’une grande et même famille qui ne se laisse pas intimider.
Lundi à 13h30 commencera le procès en appel d’un militant, Xavier Renou, qui a osé montrer publiquement que l’ancien Ministre Hubert Védrine avait soutenu ceux qui préparaient et exécutèrent ensuite le dernier génocide du XX ème siècle, au Rwanda.
Pour avoir rappelé les accusations très graves portées au niveau international à l’encontre de M. Hubert Védrine, X. Renou subit un acharnement judiciaire qui le fait risquer une peine de prison et plusieurs milliers d’Euros d’amende. Le juge de première instance l’a en effet condamné pour des faits (un jet de peinture rouge sur la tête de l’ancien Ministre de F. Mitterrand) imputés à d’autres. Une diversion pour faire taire celui qui porte des accusations lourdes à l’encontre de M. Védrine, et qui sont la vraie raison du procès. M. Védrine, qui avait d’abord affirmé vouloir également porter plainte contre Xavier Renou pour diffamation, s’était bien gardé de le faire, préférant accuser le militant d’un geste qu’il n’a pas commis.
Xavier. Renou n’est pas le seul à encourir les foudres de la Justice :
nombreux sont ceux qui se retrouvent devant les tribunaux parce qu’ils
ont dénoncé une injustice.
Nous invitons tous ceux qui défendent le bien commun, dans tous les domaines, à venir participer à une petite action symbolique devant le Palais de Justice de Paris lundi 26 octobre, à 12h30. Si vous le pouvez, venez avec un tee-shirt militant aux couleurs d’une cause qui vous tient à coeur. Rendez-vous sur la place qui fait face aux grilles du Palais, métro Cité.
Nous reprendrons les mots terribles du résistant allemand Martin NIEMÖLLER* :
Quand ils sont venus chercher les sans-papiers, je n’ai rien dit,
j’avais des papiers
Quand ils sont venus chercher ceux qui hébergeaient les sans-papiers, je n’ai rien dit, je n’héberge jamais personne
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je
n’ai jamais fait grève
Quand ils sont venus chercher les militants des droits de l’Homme, je
n’ai rien dit, je ne fais pas de politique
Quand ils sont venus chercher les écologistes, je n’ai rien dit, de ma
fenêtre on ne voit que du béton
Quand ils sont venus chercher les jeunes du squat d’à côté, je n’ai rien
dit, je ne suis plus tout jeune
Quand ils ont mis des caméras partout, et m’ont demandé mon ADN, j’ai
accepté, je n’avais rien à me reprocher
Et quand ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour
protester.
Contact : Cyril : 06 03 58 34 36 ; Email : cyril_hauchecorne@hotmail.com
*Quand ils sont venus chercher les militants, je n’ai rien dit, je n’étais pas militant… Quand ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour me défendre.
Communiqué de Presse des amis de /Génocide Made in France/ et des
/Désobéissants/.
CAPJPO-EuroPalestine
