La direction de l’Université Santa Cruz de Californie a un peu plus de principes démocratiques que nos universités françaises : elle vient de refuser de céder au chantage des sionistes qui exigeaient que soit annulée une conférence de cet opposant israélien.
Les sionistes, émules de Mac Carthy, ont tout fait pour empêcher l’éminent historien Ilan Pappé, qui enseigne à l’université d’Exeter (après avoir quitté Israël) de prendre la parole à l’université californienne de Santa Cruz.
Ils ont invoqué en vrac, les « dangers que cela faisait courir aux étudiants juifs de l’université », le Hamas, « le détournement des taxes payés par les contribuables américains » (qu’il est tout de même plus moral de consacrer à larguer des bombes sur les Palestiniens, l’Irak, l’Afghnaistan…)
Mais les responsables de l’Université n’ont pas cédé : ils ont rédigé une lettre en faveur de la liberté d’expression.
Ceux de Paris 8 (Université de Saint-Denis), qui sont en train de céder aux pressions identiques du CRIF, qui exige l’annulation d’un colloque universitaire sur le thème « Peut-on parler d’apartheid en Israël ? », programmé pour les 27 et 28 février prochains, feraient bien de prendre exemple sur leurs collègues américains qui ont encore des principes.
Honte à ceux qui affichent des belles paroles sur la liberté d’expression, qui invitent l’ambassadeur d’Israël et autres amis des fascistes israéliens au pouvoir au sein de leurs locaux (comme à l’INALCO) mais qui refusent la possibilité à ceux qui demandent le respect du droit international et des droits de l’homme de s’exprimer.
CAPJPO-EuroPalestine