C’est sous le signe de la solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim que s’est déroulée la manifestation hebdomadaire de Bi’lin ce vendredi. Cinq d’entre eux et notamment Ayman Al Sharawna et Samer Al Essawi sont dans un état critique, alors que le monde se tait
Des dizaines de Palestiniens, Israéliens et internationaux ont affronté ce vendredi encore les gaz toxiques, les bombes assourdissantes les balles et les jets d’eau à base de déchets chimiques, de l’armée israélienne à Bi’lin.
Ce village qui lutte pour récupérer ses terres confisquées par le Mur de l’annexion, s’est mobilisé pour la libération de ces Palestiniens qui n’ont rien à faire dans les prisons israéliennes et qui refusent de se laisser humilier et réprimer par l’occupant.
Samer et Ayman sont gravement malades. Au point d’avoir été hospitalisés mardi à l’hopital Asaf Hroviah.
« Samer souffre de dystrophie musculaire et de dysfonctionnement du système nerveux depuis une semaine. Il a de nombreux évanouissements, un pouls très faible , des difficultés à respirer en plus de vomissements de sang », a fait savoir sa soeur Shereen Al Essawi.
Samer, 33 ans, d’Essawa à Jerusalem est en grève depuis 136 jours.
Ayman al Sharawna, 36 ans, habitant de Hebron, fait la grève de la faim depuis 165 jours .
Trois autres prisonniers palestiniens ont rejoint le mouvement. Parmi eux, Ja’far Izeldin, 41 ans, et Tariq Qadan, 40 ans, tous deux d’Araba à Jénine. Le troisième prisonnier est Yousef Shaban Shafi’ Yasin, 29 ans, du village de Anin, à Jénine.
Le soutien à ces prisonniers est urgent car leur lutte est emblématique des méthodes de l’occupant israélien. Et Israël craint plus que tout les manifestations de solidarité avec les prisonniers palestiniens, comme on l’a vu avec l’attaque cette semaine d’associations de défense des prisonniers palestiniens comme Addameer.
Ne restons pas passifs. Faisons passer l’information. Exigeons que ni nos dirigeants ni les firmes ne collaborent avec un Etat qui prend en otages des milliers de femmes, d’homme et d’enfants pour désespérer toute une population et s’emparer de ses terres.
Et parmi vos achats de Noël, pas un sou pour l’occupant israélien. Regardez bien les étiquettes. N’achetez pas de produits qui engraissent les criminels de guerre !
CAPJPO-EuroPalestine