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La torture israélienne étalée au grand jour

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Un jeune homme brutalisé, menacé par des soldats avec leurs chiens à un checkpoint en Palestine, alors qu’il n’avait rien fait. C’est tous les jours. Mais là, une malencontreuse vidéo a circulé et au bout de 4 ans, un tribunal israélien a été contraint de traiter l’affaire….


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Plus possible de le cacher. Même si nos gouvernements ne bougent pas, même si nos télés se gardent d’en parler, l’information avec preuves à l’appui circule de plus en plus largement dans le monde entier : Israël arrête adultes et enfants en Palestine, les torture, les menace avec des chiens, et les emprisonne, dès l’age de 12 ans. Un tribunal israélien vient de mettre 4 ans pour faire comparaître 4 soldats israéliens, dont une vidéo qui a largement circulé sur le net prouve la culpabilité.

Quatre membres de la « police des frontières »–quelle frontière ? Le checkpoint d’Al Jib est en Cisjordanie, à 10 km au Nord de Jérusalem– ont été jugés coupables ce jeudi, de mauvais traitements, de menaces par chiens interposés, d’ humiliations gratuites, sur un jeune palestinien dont le seul tort était de ne pas avoir ses papiers d’identité sur lui.

La peine décidée par les juges israéliens n’est cependant pas indiquée.

Mais il est établi que les soldats israéliens — Assaf Koneh, Mevorah Benyamin, Boziya Porhan, et Dor Yackobi– ont mis le jeune homme, parfaitement non violent, dans une de leurs jeep, avec un chien menaçant sur lui, ont versé de l’eau froide sur tout son corps, et l’ont battu, insensible à ses pleurs et sa peur du chien.

Avec son téléphone mobile, l’un des soldats avait filmé la scène et l’a mise sur internet — de quoi être fier en effet !

Mais l’inculpation des soldats n’est arrivée qu’en juin 2011 et le procès en février 2013. Procès pendant lequel les avocats des soldats ont plaidé qu’ils ne voyaient pas en quoi il y avait « mauvais traitements, dégradation, ou humiliation ».

Le juge du tribunal de Jérusalem a également considéré que « la violence exercée était légère » et que le chien dont les soldats menaçait la victime « n’a pas été longtemps en sa présence », mais il a estimé que l’intention de nuire et d’humilier était présente et gratuite.

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Checkpoint de Al-Jib par lequel sont obligés de passer quotidiennement des travailleurs palestiniens

CAPJPO-EuroPalestine

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