Plus de 200 personnes se sont rassemblées mercredi soir devant la mairie de Bezons avant la tenue de son conseil municipal, pour lui affirmer son soutien, suite à sa décision d’élire citoyen d’honneur de la ville de Bezons un résistant palestinien emprisonné par Israël, et face aux menaces à peines voilées de la LDJ et autres supporter du nettoyage ethnique palestinien.
Mercredi 20 mars 2013 à 20h, juste avant le début du conseil municipal, des militants associatifs, politiques et de simples citoyens sont venus apporter leur soutien au Conseil Municipal de la ville de Bezons qui a pris l’initiative historique d’élever le prisonnier palestinien Mr IHRIMA AL-RIMAWI au rang de citoyen d’honneur.
Dominique LESPARRE, Maire de Bezons, dans une courte allocution a tenu d’abord à remercier tous les participants à ce rassemblement,
et a dénoncé le « chantage à l’antisémitisme » dont il est victime. Il a notamment évoqué les courriers injurieux et d’insultes qu’il reçoit, mais qui « ne font que renforcer ma détermination à poursuivre la lutte contre l’oppression du peuple palestinien ».
Il a appelé les personnes et les mouvements attachés aux valeurs universelles des Droits Humains, à redoubler leur soutien à la lutte pour la liberté des prisonniers politiques palestiniens. Ces derniers, a-t-il dit, sont la manifestation vivante du déni du Droit et de la justice.
Par rapport aux attaques et aux provocations des organisations pro-israéliennes, le maire de Bezons a précisé que « Cette haine affichée nous renforce dans notre détermination à défendre la noble et juste cause palestinienne »
Largement ovationné par les manifestants, le maire, après avoir salué au passage les personnes présentes, s’est dirigé vers la salle Weiler, où il devait assurer la présidence du Conseil municipal.
Beaucoup de participants exprimaient le souhait de voir d’autres élu-e-s s’engager aussi fermement en faveur du droit international, particulièrement au moment où le préfet du Val-d’Oise a annoncé qu’il allait saisir le tribunal administratif pour qu’il contrôle la légalité de cette décision, votée unanimement en conseil municipal.
CAPJPO-EuroPalestine