Maysara Abu Hamdiyeh, un Palestinien de 62 ans, vient de mourir d’un cancer de la gorge, alors que les responsables israéliens qui étaient informés de sa pathologie, avaient refusé de le libérer et ne lui avaient pas prodigué les soins nécessaires. Un autre assassinat « de sang froid ». Mais où sont la Croix Rouge Internationale et autres grandes organisations internationales de défense des droits de l’homme ?
Maysara Abu Hamdiyeh, un des dirigeants du Fatah d’Hébron, est mort ce mardi dans un hôpital israélien où les autorités pénitentiaires l’avaient fait transporter à la fin du mois de mars.
Des Palestiniens détenus à Eshel et Nafha, avaient pourtant effectué une grève de la faim pour demander sa libération.
Ce crime est d’autant plus patent qu’il souffrait depuis plusieurs années en prison, sans recevoir de traitement autre que des antalgiques, alors qu’il était incarcéré depuis 2002, et condamné à perpétuité par l’occupant israélien et ses tribunaux militaires.
Son avocat a déclaré que lors de la dernière visite qu’il lui avait rendue, Abu Maysara ne pouvait même pas tenir sa tête normalement, parlait avec difficulté et avait perdu 15 kg.
Il est ainsi le 207ème prisonnier palestinien à mourir, alors qu’il est en détention en Israël.
Le député et médecin Mustafa Barghouti, a réclamé des institutions internationales l’ouverture d’une enquête criminelle sur la mort de ce prisonnier.
Le Fatah a appelé à manifester en solidarité avec les prisonniers palestiniens, annonce l’agence de presse Ma’aan.
CAPJPO-EuroPalestine
