URL has been copied successfully!
Header Boycott Israël

« L’Attentat »… au livre de Yasmina Khadra

URL has been copied successfully!
URL has been copied successfully!
Partagez:

« Ceux qui ont lu mon livre, n’ont pas dû aimer le film » confiait mardi soir Le célèbre auteur, présent à la projection en avant-première du film « L’Attentat » « tiré » (par les cheveux) de son roman, par le réalisateur libanais Ziad Doueiri.


Tout le monde ou presque connait le livre « L’Attentat », qui raconte l’histoire d’un chirurgien arabe israélien très intégré, qui découvre que sa propre femme est l’auteur d’un terrible attentat et s’est fait exploser dans un restaurant de Tel Aviv entraînant dans sa mort celle de 17 personnes dont 11 enfants.

attentat1.jpgDans ce très beau livre , –écrit il y a 10 ans, avant les bombardements des populations libanaise et Gazaouie– Yasmina Khadra retrace le monologue intérieur et la démarche d’un homme, cet Arabe israélien, qui après la stupeur et l’incrédulité, va chercher à comprendre le geste de sa femme en se rendant en Palestine. Là il découvrira la vie de chiens infligée à ses frères palestiniens, une vie qu’il avait totalement occultée, lui le chirurgien qui avait réussi à se faire accepter par les Israéliens.

Tout en gardant cette trame, le réalisateur Ziad Doueiri a choisi de mettre l’accent sur le sort des victimes israéliennes, à gros bouillons de sang et corps déchiquetés par un attentat kamikaze, et à présenter les Palestiniens comme des terroristes influencés par l’intégrisme et l’antisémitisme, dont il affuble la population de Naplouse montrée dans le film.

Et si l’on voit à la fin quelques pierres à Jenine, traces du passage de l’armée israélienne en 2002, le terrorisme d’Etat israélien n’est jamais montré, pas plus qu’une seule victime des attentats israéliens, femmes, hommes ou enfants tués, amputés ou emprisonnés.

Les Israéliens ont eu tort de faire confiance à un Arabe. Désormais ils se méfieront. Tel est l’épilogue.

Le réalisateur qui a pris la parole avant le début du film, au cinéma Louxor de Barbès, s’est présenté comme « objectif » et « rejeté de tous les côtés » (pas par le CRIF en tout cas qui a fait un article élogieux sur son film…), en se lamentant sur le fait que son film avait été « une galère » et que cela avait été très dur pour lui, dont le pays –le Liban– a connu une « terrible guerre », qu’il s’est bien gardé de qualifier d’agression israélienne.

Une très grande déception que cette trahison de l’oeuvre du romancier Algérien.

CAPJPO-EuroPalestine

Partagez: