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Soutenons l’expo photo de Ahlam Shibli, menacée de destruction par les voyous sionistes

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Nous invitons nos lecteurs à soutenir, en s’y rendant, l’exposition photographique de l’artiste palestinienne israélienne Ahlam Shibli, actuellement proposée au musée du Jeu de Paume à Paris (détails pratiques au bas de cet article), mais carrément menacée de destruction sur divers sites sionistes français.


Ce n’est pas la première fois, tant s’en faut, que des œuvres artistiques concernant la Palestine sont directement attaquées par les voyous officiels et officieux du lobby israélien en France.

Au printemps 2009, par exemple, les spectateurs d’une pièce de théâtre palestinienne étaient sauvagement attaqués à Paris VIIème, et plusieurs d’entre eux blessés, par un commando de la Ligue de Défense Juive (LDJ).

Quatre ans après, au moins six des auteurs de cette agression ont été identifiés et confondus, mais aucun jugement n’est pour autant programmé.

En novembre 2010, c’est au Musée d’Art Moderne qu’un commando de la LDJ, stimulé par le CRIF, s’en prenait à l’exposition du photographe Kai Wiedenhöfer sur les victimes des atrocités israéliennes dans la bande de Gaza.

Agée de 42 ans, Ahlam Shibli est pour sa part une photographe palestinienne, citoyenne israélienne habitant Haifa. Son travail, internationalement reconnu, lui a valu plusieurs distinctions, y compris en Israël.

L’exposition proposée au Musée du Jeu de Paume à Paris est intitulée Phantom House. Dans sa présentation de la manifestation, le musée écrit : « Le travail photographique d’Ahlam Shibli porte sur les contradictions inhérentes à la notion de foyer. Son œuvre traite de la perte du foyer et du combat contre cette perte, mais aussi des restrictions et des limitations que l’idée de foyer impose aux individus. Parmi les lieux où se rencontre cette problématique, on peut citer les territoires palestiniens occupés ; les monuments français qui commémorent sans distinction les résistants à l’occupant nazi et les soldats engagés dans les guerres coloniales menées contre des peuples qui réclamaient leur indépendance ; les corps des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels issus de sociétés orientales ; et les communautés d’enfants recueillis dans les orphelinats polonais.

Death, dernière série en date d’Ahlam Shibli, spécialement conçue pour cette rétrospective, montre comment la société palestinienne préserve la présence des « martyrs », selon le terme employé par l’artiste. Cette série témoigne d’une vaste représentation des absents au travers de photographies, de posters, de tombes et de graffitis exhibés comme une forme de résistance.

L’exposition rassemble six des séries photographiques réalisées par Ahlam Shibli durant la dernière décennie. La plupart des œuvres sont accompagnées de légendes de l’artiste qui les situent dans un temps et un lieu précis. Elles jalonnent une enquête qui a souvent conduit la photographe à fréquenter longuement les personnes concernées, à les observer et à s’entretenir avec elles ».

LES EMULES DE GOEBBELS SONT DE SORTIE

Depuis 48 heures, une série de sites sionistes rameutent leurs troupes et se proposent d’attaquer le musée dimanche à 15 heures pour « faire fermer l’exposition », tandis que les officiels, Goldnadel et Cukierman, se « contentent », en grands démocrates légalistes qu’ils prétendent être, de réclamer la censure de cette exposition par le gouvernement français !

Le meilleur moyen de ne pas céder à cet odieux chantage est encore de se rendre massivement, dès dimanche de préférence, pour voir et juger par nous-mêmes de l’intérêt de cette réalisation.

(Musée du Jeu de Paume, 1 Place de la Concorde, Jardin des Tuileries ; Métro Concorde lignes 1,8 et 12 ; ouvert dimanche de 11 heures à 19 heures)

Ci-dessous, quelques- unes des pièces constituant l’exposition

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CAPJPO-EuroPalestine

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