A quand la fin de cette gigantesque prise d’otages sur la population palestinienne ? Le blocus ne fait la « une » que quand quelqu’un ose parler de camp de concentration, et que le lobby israélien pousse alors des cris d’orfraie. Mais comment faut-il appeler un énorme camp où les gens sont concentrés, sans droit de sortir, alimentés au compte-goutte, sans eau potable, avec de l’électricité quand les gardiens du camp veulent bien leur en donner, et la mort en perspective pour de nombreux malades souffrant de cancers ou nécessitant des dialyses non accessibles à cause du blocus ?
Tandis que le principal poste frontière, celui d’Erez avec Israël reste fermé et que n’y passent que le quart des camions de nourriture nécessaire à l’alimentation de 1,7 millions de personnes, celui de Rafah a réouvert pour deux jours afin de laisser passer les « urgences ».
Des centaines de Gazaouis ont en effet été emprisonnés pendant 5 jours dans les sous-sols de l’aéroport du Caire, sans avoir le droit de mettre le pied en Egypte tant que le passage de Rafah était fermé par les militaires, après leur coup d’Etat.
Et quant à ceux qui doivent quitter Gaza, seuls seront autorisés à le faire, pendant ces 48 H qui expirent samedi, les Palestiniens malades qui ont obtenu un visa pour être soignés à l’étranger.
Quand va-t-on faire cesser cette punition collective infligée à des hommes, des femmes et des enfants qui ne demandent qu’à vivre libres et en paix sur leur terre ?
CAPJPO-EuroPalestine