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Tunisie : assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi

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Mohamed Brahmi, député et ancien leader du parti d’opposition tunisien le Mouvement du peuple, a été assassiné par balles, jeudi 25 juillet, devant son domicile à Tunis.


Mohamed Brahmi a été tué à bout portant par deux hommes à moto alors qu’il descendait de sa voiture. Sa femmes et ses enfants étaient présents.

Des milliers de personnes sont aussitôt descendues dans rue et notamment dans l’avenue Habib-Bourguiba, où se trouve le ministère de l’intérieur.

Parmi eux, se trouvait la veuve de Chokri Belaïd, autre opposant de gauche tué par balle en début d’année.

L’UGTT a appelé à la grève générale pour demain vendredi.

« Des manifestations ont également éclaté à Sidi Bouzid, ville natale de Brahmi, où des centaines de personnes ont laissé éclaté leur colère. Dans la même région, des milliers de personnes ont envahi les rues de Menzel Bouzaiene, avant de mettre le feu au siège local du parti islamiste Ennahda. », rapporte l’agence de presse Reuters.

Sous la dictature, Mohamed Brahmi militait dans le Mouvement des étudiants arabes progressistes et unionistes. En 2005, il crée, dans la clandestinité, le Mouvement unioniste nassériste. C’est après la chute du président Ben Ali qu’il crée le Mouvement du peuple, dont il a été écarté le 7 juillet en raison de son adhésion au Front populaire. Le député avait récemment créé le Mouvement populaire (Attayar Echaab), dont il était le coordinateur général.

Elu à l’Assemblée nationale constituante, Mohamed Brahmi, âgé de 58 ans, n’avait pas ménagé ses critiques envers le parti islamiste Ennahda au pouvoir.

L’assassinat de Mohamed Brahmi survient après celui de Chokri Belaïd, en février dernier. Critique du parti islamiste Ennahda, il avait également été tué par balle devant son domicile, ce qui avait entraîné la démissiondu gouvernement du premier ministre Hamadi Jebali.

Le président de la République tunisienne a condamné cet assassinat, appelant les Tunisiens à « ne pas tomber dans le piège de la violence ». Il souligne le fait que ce « crime [a été] réalisé le jour de l’anniversaire de la République », cinquante-six ans après la proclamation de la République tunisienne, le 25 juillet 1957.

CAPJPO-EuroPalestine

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