La France n’est plus à une bassesse près quand il s’agit de courber l’échine devant les dirigeants israéliens. Après la diplomate française du consulat brutalisée puis virée avec l’accord de Hollande, le nouvel ambassadeur de France en Israël compare Shimon Peres à un dieu grec. S’il n’y avait que cela…
Hicham Hamza publie sur son blog
(http://www.panamza.com/12102013-israel-peres-maisonnave-panla) la vidéo de la première rencontre de Patrick Maisonnave avec Shimon Peres, jeudi dernier, particulièrement savoureuse à partir de 2’32 mn :
« Dans cette pièce, il y a au moins un type très heureux et je suis ce type.
Dans ce pays, la France a rendez-vous avec sa propre histoire. Vous incarnez, monsieur le Président, ces plus belles pages de la relation entre l’État d’Israël et la France.
Vous êtes, de toute évidence, quelqu’un que nous chérissons en France.
Vous êtes le grand Pan pour le peuple français et, dans ce contexte, je crois que chacun comprendra qu’aujourd’hui, je suis, en même temps, heureux et tellement honoré ».
(Dans la mythologie grecque, rappelle Hicham Hamza, le dieu Pan, célébré par les divinités de l’Olympe après son dévoilement par son père Hermès, porte un nom signifiant « tout ».)
MAIS AVANT CELA AU B’NAI B’RITH
Le nouveau représentant de la France a Tel Aviv, qui vient de la « direction des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement au Quai d’Orsay », avait d’abord pris soin d’aller faire ses compliments au président du B’nai B’rith France avant sa prise de fonction en Israël.
« L’Ambassadeur de France en Israël a manifesté un vif intérêt pour les actions du B’nai B’rith en faveur de l’image d’Israël en France », écrit le Crif, dans son rôle non dissimulé de représentant des intérêts israéliens en France.
« Serge Dahan et Yves Kamami, poursuit le Crif, ont sensibilisé SE l’Ambassadeur sur la manière différenciée dont les livres scolaires israéliens et palestiniens présentent la situation régionale. Nombreux sont les livres palestiniens bénéficiant de subventions européennes qui développent des sentiments de haine chez les enfants palestiniens par une présentation erronée. Ils ont suggéré à Patrick Maisonnave la consultation de ces ouvrages scolaires pour contribuer à faire évoluer la situation et ainsi faciliter le processus de paix. »
Pas mal, non ?
Ce n’est ni l’occupation, ni la colonisation, et encore moins les bombardements de la population palestinienne, qui incitent à la haine, mais les livres scolaires palestiniens.
Et ce sont ces mêmes pervers, qui viennent se plaindre de ceux qui « importent le conflit israélo-palestinien en France ».
Mais ce Monsieur Maisonnave, ne prend pas de telles initiatives tout seul. pas plus que son prédécesseur, Christophe Bigot, qui vient d’être nommé à la DGSE, en tant que « directeur de la stratégie à la Direction générale de la sécurité extérieure » pour bons et loyaux services à l’occupant israélien.
Le B’nai B’rith, qui se présente comme une « organisation juive humanitaire », a d’abord pour rôle la « perennité de l’Etat d’Israël ».
Et parmi les projets que sa fondation finance avec l’argent de l’Etat français, on relève, sous couvert d’appels aux dons pour des « actions culturelles, éducatives, humanitaires » des activités du genre :
– « Soutien aux familles victimes de l’Intifada » (sic)
– « Projet Neguev destiné au financement de l’INstitut de recherche Agronomique Ben Gourion à Sdé Boker »
– « Séjours de trois semaines dans un centre aéré en Israël »
…
Et il est bien précisé sur le site de cette organisation, que d’importantes déductions fiscales sont accordées aux donateurs par l’Etat français, allant jusqu’à 75 % des dons, et 45.000 euros de déductions pour les donateurs relevant de l’ISF (Impôt sur la fortune) !
Alors, pourquoi ne pas se prendre pour des dieux grecs !!
CAPJPO-EuroPalestine
