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Pressing israélien pour obtenir l’annulation des lignes directrices européennes anti-colonies

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Le gouvernement israélien semble prendre au sérieux les lignes directrices publiées au mois de juillet par l’Union européenne, qui prévoient d’interdire à compter de janvier prochain toute coopération de l’Union européenne avec les entités israéliennes exerçant une quelconque activité, directe ou indirecte, dans les territoires palestiniens occupés.


Ce qui reviendrait à sanctionner effectivement une foule d’entreprises et institutions israéliennes, quand on constate le degré d’intégration totale des colonies dans l’économie générale du pays.

Les lignes directrices publiées au Journal Officiel de l’Union européenne prévoient notamment qu’à compter de l’an prochain, tout contrat euro-israélien devra stipuler, en préambule, que le territoire israélien ne comprend ni Jérusalem-Est, ni le reste de la Cisjordanie, ni le plateau du Golan.

Israël peut compter, en Europe, sur une série de complices, tel le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, bien décidés à ne pas appliquer le droit international, y compris lorsque celui-ci vient d’être précisé par la Commission de l’Union européenne elle-même.

D’autres dirigeants européens, tout aussi serviles que Fabius, ont fait récemment le déplacement à Jérusalem pour dire à leurs homologues israéliens qu’ils n’avaient rien à craindre d’un bout de papier, et qu’ils pourraient toujours compter sur les subventions européennes, notamment dans les programmes de recherche. C’est le cas notamment de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, ou de l’émissaire spécial de l’Union européenne pour le Moyen-Orient, Andreas Reinicke.

Les dirigeants israéliens se sont donné une occasion de tester la détermination des Européens : cette semaine, ils ont ainsi interdit à six députés du Parlement européen d’entrer dans la bande de Gaza (en passant par le poste israélien d’Erez/Beit Hanoun), où cette délégation avait un programme de réunions et rencontres dans les domaines humanitaires et culturels : visite des centres de santé de l’UNRWA (l’agence des Nations-Unies pour les réfugiés), écoles, clubs de sports, clubs de handicapés, etc.

Pour la députée danoise Margrete Auken, l’une des six parlementaires interdites d’entrée, il ne fait pas de doute que ce refus est une mesure de rétorsion, en liaison avec les lignes directrices « Ils font pression pour que le texte soit purement et simplement annulé, mais ce ne sera pas le cas », a-t-elle déclaré à l’agence palestinienne Maan, en dénonçant plus généralement le caractère criminel du blocus imposé par Israël aux 1,7 million de Palestiniens enfermés dans la bande de Gaza.

Les six députés ont demandé aux instances dirigeantes de l’Union européenne de protester officiellement auprès des autorités israéliennes. Vendredi soir, ils attendaient toujours, alors que leur visite devait officiellement commencer dimanche.

CAPJPO-EuroPalestine

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