L’armée israélienne procède depuis mercredi à une escalade de la répression en Cisjordanie, où elle a assassiné deux Palestiniens et en a blessé une série d’autres au cours des dernières 24 heures.
L’une des victimes, tuée de sang-froid à Qalqilya, est un membre des services de sécurité de l’Autorité Palestinienne, âgé de 28 ans, Saleh Samir Abdelrahman Yassine. Dans un communiqué, l’armée d’occupation déclare, avec son cynisme coutumier, qu’il a été la victime « d’une embuscade pleinement réussie ».
Dans le camp de réfugiés de Jénine, des soldats israéliens en civil, bientôt rejoints par des dizaines de véhicules militaires, ont ouvert le feu de manière indiscriminée, tuant un jeune Palestinien et en blessant aux moins six autres, dont trois étaient dans un état critique jeudi.
Parallèlement, tandis que des habitants des régions de Jénine et Naplouse recevaient des ordres d’expulsion, l’armée multiplie les raids nocturnes dans toute la Cisjordanie, où une quarantaine de personnes ont été arrêtées au cours des dernières quarante huit heures.
Nabil Abou Rudeina, le porte-parole du président de « l’Autorité Palestinienne », a vaguement protesté, disant que tout cela mettait en danger « le processus de paix ».
Dans le même temps, son compère Saeb Erekat, « négociateur en chef » avec la partie israélienne, a dit qu’il était prêt à poursuivre la comédie des « négociations » sans limitation de durée, si le round actuel, d’une durée théorique de neuf mois, ne donnait rien.
CAPJPO-EuroPalestine
