(avec modification intervenue dimanche soir, voir au bas de cet article) Sans vergogne, et en ouverture d’un discours d’allégeance aux dirigeants du CRIF ayant investi le Palais de l’Elysée, François Hollande s’est publiquement moqué de l’Algérie, aux applaudissements du lobby israélien rassemblé.
Constatant la présence dans la salle de Manuel Valls, il a ainsi félicité son ministre de l’Intérieur d’être rentré d’un voyage en Algérie « sain et sauf ». « C’est déjà beaucoup », a ajouté le pitre, sous les rires gras de l’assistance.
(Discours prononcé le lundi 16 décembre à l’Elysée, à l’occasion du 70ème anniversaire du CRIF)
La « blague » pleine de condescendance du chef de l’ancienne puissance coloniale de l’Algérie a comme on s’en doute été mal accueillie de l’autre côté de la Méditerranée. D’autant plus que la suite de ses propos, sans surprise, était une nouvelle fois une copie conforme de l’agenda du CRIF : soutien permanent à Israël, refus à peine déguisé d’un accord international sur le nucléaire iranien, notamment.
Interrogé par les médias français, samedi, suite aux réactions algériennes, le Palais de l’Elysée n’a pu évidemment démentir –la vidéo faisant foi-, mais a eu le culot de dire que les propos avaient été tenus « dans un cadre complètement informel ».
« Cadre complètement informel » ? Jugez plutôt, avec la photo de cette réception officielle, ci-dessous !
MODIFICATION DIMANCHE SOIR
Dans l’après-midi du dimanche 22 décembre, Hollande, qui avait commencé par traiter avec mépris les réactions indignées, a été contraint de présenter « ses sincères regrets » à l’Algérie … (comme on peut le voir ci-dessus, avec le communiqué de « regrets » en préambule de la vidéo du discours)
CAPJPO-EuroPalestine
