En Israël, comme aux Etats-Unis ou en Europe, le boycott d’Israël est à l’ordre du jour puisque l’occupant poursuit l’occupation, la colonisation et l’enfermement des Palestiniens. Ci-dessous un article dans le quotidien gratuit « 20 minutes ».
« Palestiniens satisfaits face au boycott israélien
Le boycott international d’Israël en raison de la colonisation est une «forme de résistance responsable et non violente,» a déclaré une dirigeante palestinienne lundi dans le quotidien israélien «Haaretz».
Benjamin Netanyahou a réuni trois de ses ministres dimanche soir à ce sujet.
«Aucune manipulation médiatique ou de ‘hasbara’ (relations publiques en hébreu, NDLR), aussi bien financée soit-elle, ne pourra contrer un tel mouvement en expansion mondiale», écrit Hanane Achraoui, membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) créée par Yasser Arafat.
Face à ses responsabilités
Saluant une «forme de résistance responsable et non violente,» la dirigeante palestinienne souligne que le boycott «montre que l’occupation a un prix et incite la société civile israélienne à mettre son gouvernement face à ses responsabilités».
Mme Achraoui récuse l’accusation de «délégitimation» lancée par le gouvernement Netanyahu contre le boycott, affirmant que «si Israël choisit de se définir uniquement par son projet d’occupation, de colonisation et de nettoyage ethnique, c’est lui seul qui porte la responsabilité de sa propre ‘délégitimation’».
Réunion autour du boycott
Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu a réuni dimanche soir trois de ses ministres, Avigdor Lieberman (Affaires étrangères), Naftali Bennett (Economie) et Youval Steinitz (Affaires stratégiques) pour discuter des moyens de lutter contre le boycott, selon les médias israéliens.
Les ministres centristes des Finances Yaïr Lapid et de la Justice Tzipi Livni, qui ont récemment mis en garde contre le boycott, n’ont en revanche pas été conviés, souligne le quotidien «Maariv», précisant que M. Steinitz a proposé un plan de 100 millions de shekels (environ 21 millions d’euros) pour riposter aux organisations pro-boycott.
Salve de critiques
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a récemment essuyé une salve de critiques de ministres israéliens lui reprochant d’utiliser les menaces de boycott international pour arracher à Israël des concessions dans les négociations de paix avec les Palestiniens.
Source : www.20minutes.ch
CAPJPO-EuroPalestine