En élisant Reuven Rivlin, un homme de droite qui s’est toujours opposé à l’existence d’un Etat palestinien, le parlement israélien ne fait que traduire par ce vote la réalité de la politique israélienne sur le terrain, débarrassée de la feuille de vigne des « négociations de paix ».
Parions que nos dirigeants de « gauche » n’y verront rien à redire et que les Hollande et Valls lui ouvriront grands les bras comme aux autres criminels de guerre israéliens et tortionnaires d’enfants, auxquels ils déroulent régulièrement le tapis rouge.
Quand on voit que même un écrivain israélien comme Amos Oz, qui n’a pas toujours été un opposant à la politique de son pays s’alarme du degré de racisme au sein de la société israélienne et des passages à l’acte contre les mosquées, les églises et l’ensemble des non-juifs, au point de traiter de « néonazis hébreux » ses concitoyens, on peut s’inquiéter de « l’amour éternel » de nos gouvernants envers un tel Etat.
Cité par le journal Haaretz , Oz a jugé que le terme du « Prix à payer », largement employé pour décrire les attaques contre des Palestiniens et Arabes israéliens par des extrémistes juifs, était un euphémisme.
Il existe des « noms gentils pour un monstre qui doit être appelé pour ce qu’il est : des groupes néonazis hébreux », a-t-il indiqué.
« Nos groupes néonazis bénéficient d’un soutien de nombre de nationalistes et même de législateurs racistes, ainsi que de rabbins qui leur fournissent, de mon point de vue, une justification pseudo-religieuse », a ajouté M. Oz.
De nouvelles inscriptions anti-chrétiennes et racistes sont constamment découvertes à Jérusalem : « Jésus est une ordure », a été tagué sur le mur de l’église roumaine Saint-George, l’inscription « Mort aux Arabes » a été peinte sur une maison de la Vieille Ville de Jérusalem, et des croix gammées ont été dessinées sur les murs d’un appartement à Jérusalem Ouest.
CAPJPO-EuroPalestine