L’UNESCO, l ‘agence des Nations-Unies pour la culture et l’éducation, a inscrit vendredi « en urgence » au patrimoine mondial de l’humanité un village de Palestine menacé de destruction par la colonisation israélienne.
Il s’agit du village de Battir, dans le sud de la Cisjordanie, où les paysans pratiquent depuis des siècles la culture en terrasses.
Celui-ci est menacé par la construction du mur d’annexion, bien que depuis 2012, la Cour suprême israélienne, fait rarissime, ait donné raison aux plaignants palestiniens, et ordonné au gouvernement israélienne de redessiner le tracé de son mur.
Lorsqu’on sait que le tracé du mur, dans cette région, a été dessiné dès 2003 sans pour autant être suivi de sa construction, on comprend mieux que pour les dirigeants israéliens, la notion de « barrière de sécurité » est un stratagème.
Et qu’il s’agit en réalité, non seulement de voler des terres, mais surtout d’effacer les traces d’une présence arabe séculaire dans la région. Histoire de donner raison au vieux mythe sioniste d’une « terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
CAPJPO-EuroPalestine